D’abord, les voleurs sont en général des bergers.
Ensuite, les déclarations de vol à la Gendarmerie sont faites tardivement en moyenne 3 jours après que le propriétaire a cherché en vain.
De plus, les abattages d’animaux ne se font pas toujours dans les sites dédiés.
Enfin, il y a un déficit d’agents du service de l’Elevage dans les zones d’activités pastorales à l’image d’un département comme Goudiry.
Par ailleurs, le marquage des bêtes est laissé à l’initiative des propriétaires sans aucune base de données pour le service de l’Elevage.
Ce qui s’est passé à Goudiry, dénote un manque de collaboration entre les éleveurs et la gendarmerie pourtant le Commandant de brigade avait fait une tournée dans les villages pour sensibiliser et proposer la création de comités de vigilance, sans succès.
En résumé, c’est un fléau qui cause de lourdes pertes aux éleveurs. La solution passe nécessairement par une implication de tous les acteurs (autorités administratives, la tutelle, les FDS, les éleveurs, etc). La gendarmerie s’engage à toujours faire son travail de sensibilisation, de surveillance et d’enquête.
Avec HCGN