Le dérèglement climatique et le changement des données écologiques exigent l’adaptation à tous les niveaux et un combat ardu pour atténuer les effets. C’est d’ailleurs le sens de l’engagement de l’État du Sénégal aux côtés des dirigeants du monde qui ont la claire conscience de la catastrophe environnementale qui guette la planète si rien est fait.
L’élevage doit donc s’adapter car la raréfaction des ressources en eau, tapis herbacé , la régression fonciere consécutif à la poussée démographique sont visibles. D’autres facteurs menacent également le cheptel sénégalais: les feux de brousse et d’autres fléaux naturels comme les intempéries. Tout cela expose l’élevage à des crises, les éleveurs à la précarité et des politiques publiques et à de rudes épreuves.
Il faut donc recourir à de nouvelles méthodes, à d’autres manières de faire l’élevage. Méthodes et procédés qui seront même d’assurer l’alimentation, la santé et le développement du cheptel national par une disponibilité en quantité et en qualité de protéines animales avec des animaux robustes plus productifs et plus compétitifs, avec en perspective d’une création d’emploi pour les jeunes et les femmes.
C’est pourquoi lors de la célébration de la journée nationale de l’élevage tenue à Kaél dans le département de Mbacké, le ministère de l’élevage et de la production animale a choisi le thème : « promotion des cultures fourragères , l’amélioration génétique comme créneau ; les créations d’emploi pour les jeunes et les femmes ».
La cérémonie a était présidée par le président de la république du Sénégal Monsieur Macky Sall.