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L’économie florissante du Ramadan à Touba : Entre Piété et Prospérité

À Touba, ville sainte où la spiritualité et l’économie se rencontrent, le Ramadan apporte une effervescence particulière dans les rues et les marchés. Les commerçants et vendeurs se lancent dans une danse économique frénétique, symbolisée par le « ndagarwalé ».

Les petits commerces tels que les vendeurs de dattes, d’eau en sachet, de lait caillé, de fruits et de jus de fruits voient leurs ventes augmenter de manière significative pendant cette période sacrée. Après la rupture du jeûne, ce sont les vendeurs de mets traditionnels comme le fondé, le lakh, ou le thiakry qui prennent le relais dans les quartiers animés de Touba.

Dans les marchés de la ville sainte, l’activité est intense. Les vendeurs d’oignons, de pommes de terre, d’œufs et de viande sont également pris dans la frénésie économique du Ramadan. Avant l’heure de la rupture du jeûne, les points de vente de pain sont pris d’assaut par les habitants, jeunes et moins jeunes, venus faire leurs emplettes pour le repas du soir.

Le Ramadan booste également le secteur des transports, avec une forte demande pour les charrettes, les taxis, les véhicules Mbacké Touba et les deux-roues. Même les grossistes dans les marchés voient leurs chiffres d’affaires augmenter, tandis que les mendiants bénéficient également de la générosité accrue des fidèles pendant ce mois béni.

Touba, ville religieuse par excellence, démontre que spiritualité et économie ne sont pas nécessairement antagonistes. Les vendeurs de viande et de poulet participent également à cette danse économique, où chaque acteur, du plus petit au plus grand, trouve sa place dans cette symphonie économique rythmée par le Ramadan.

 

 

 

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