La situation en Iran est suivie de près en Israël, où les relations avec Téhéran sont extrêmement tendues, surtout dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Acteur majeur au Moyen-Orient, l’Iran se place comme un leader dans le soutien apporté au Hamas et à la cause palestinienne. Les premières réactions israéliennes à la mort d’Ebrahim Raïssi et de son chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian sont extrêmement prudentes.
Contexte de tension
Les tensions entre Israël et l’Iran sont exacerbées par de récents événements, notamment une attaque début avril sur le consulat iranien à Damas, en réponse à un raid israélien. Cette attaque a causé une dizaine de morts, dont deux importants commandants militaires iraniens impliqués dans les opérations en Syrie et au Liban.
Réactions israéliennes
Ce lundi matin, les commentateurs israéliens estiment que la disparition d’Ebrahim Raïssi et de Hossein Amir-Abdollahian n’aura pas de conséquences directes pour Israël. Ils soulignent que le régime des ayatollahs, bien ancré et structuré, devrait continuer à fonctionner sans grandes perturbations. Le régime iranien dispose de mécanismes de succession solides qui assurent la continuité de sa politique.
Succession incertaine
Malgré cette continuité attendue, les observateurs israéliens restent attentifs à la désignation des successeurs de Raïssi et Amir-Abdollahian. La stabilité du régime iranien dépendra en partie de ces nouvelles nominations, et Israël surveille de près toute évolution pouvant affecter l’équilibre des forces au Moyen-Orient.
En conclusion, bien que la mort de figures politiques clés en Iran puisse susciter des spéculations, les experts israéliens ne prévoient pas de changement majeur dans les relations bilatérales à court terme. Le régime iranien, avec sa structure de pouvoir bien établie, devrait rester en place, continuant à jouer un rôle central dans la dynamique régionale.