Le secrétaire général du Parti Justice et Développement (PJD), Cheikh Ibrahima Diallo, a de nouveau pris position contre les détracteurs du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Pour Diallo, ces attaques sont prématurées et infondées, car les deux dirigeants de l’exécutif sont le choix du peuple sénégalais.
Diallo a souligné : « Il serait plus sage pour tout politique qui ne veut pas se mettre à dos les 54% de Sénégalais, de laisser tranquillement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, gouverner ce pays. L’heure du bilan va arriver, mais pour seulement 2 mois de règne, les critiques sont prématurées. » Insistant sur la courte période passée au pouvoir par les deux dirigeants, Diallo appelle à la patience et à l’attente des premiers résultats concrets avant de formuler des jugements.
Vétéran de l’arène politique sénégalaise et chef de parti, Diallo insiste sur le fait que le principal objectif des gouvernants actuels est de réformer l’administration pour impulser ce qu’il appelle un « changement systémique ». « Les populations qui les ont élus veulent changer la donne, donc il faut leur donner du temps pour l’évaluation », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de permettre aux nouveaux dirigeants de mettre en œuvre leurs projets et leurs réformes.
Diallo a également défendu la vision des dirigeants, qui est de construire un système de gouvernance adapté aux réalités contemporaines du Sénégal. Il a critiqué l’ancienne administration coloniale, la qualifiant de dépassée et responsable du retard chronique du pays. « Laissez-les gouverner. Leur première priorité est de travailler à bâtir un système de gouvernance adéquat à leur mission, donc ils ne vont pas s’aligner derrière une administration coloniale obsolète qui a valu au Sénégal un retard chronique », a-t-il expliqué.
En conclusion, Cheikh Ibrahima Diallo appelle à une trêve des critiques, estimant que les dirigeants actuels doivent être jugés sur leurs actions à long terme et non sur leurs premiers pas. Il plaide pour une approche constructive et un soutien de la part de tous les acteurs politiques et sociaux afin de permettre au Sénégal de progresser dans les réformes nécessaires.