Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a récemment salué le référentiel Vision Sénégal 2050, récemment dévoilé par le gouvernement. Dans une comparaison franche avec le Plan Sénégal Émergent (PSE), il a souligné des différences significatives dans l’approche et le temps de développement.
Diouf a noté que le PSE avait été présenté deux ans après l’arrivée au pouvoir de Benn Bokk Yaakar (BBY), tandis que la Vision Sénégal 2050 a été élaborée en seulement six mois. « Ils ont pris quatre fois plus de temps que nous », a-t-il affirmé, mettant en avant l’efficacité de l’actuelle administration.
Le ministre a également critiqué le précédent gouvernement pour avoir fait appel à un cabinet international, McKinsey, en investissant 2,5 milliards FCFA, ce qui, selon lui, témoigne d’un manque de confiance envers les capacités des cadres sénégalais.
Enfin, Diouf a mentionné la participation de Victoire Ndiaye dans la conception du référentiel, soulignant l’importance de l’expertise locale dans la réalisation de projets nationaux. Selon lui, cette implication marque une volonté d’intégration et de valorisation des ressources humaines nationales dans le développement du pays.