Lors de son intervention dans l’émission « Grand Jury », Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a jeté un pavé dans la mare en accusant Ahmed Khalifa Niass de vente frauduleuse de voitures de luxe destinées à l’État. Keïta a affirmé que Niass devait 3,5 milliards de francs CFA à l’État sénégalais.
En réponse, Ahmed Khalifa Niass a catégoriquement démenti ces accusations, affirmant que c’est en réalité l’État qui lui doit 5 milliards de francs CFA, une créance qui remonte à plusieurs années sous le régime de Me Abdoulaye Wade, liée à des transactions de véhicules de luxe.
Cette controverse met en lumière des enjeux cruciaux de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Fadilou Keïta a également mentionné d’autres personnalités dans des situations similaires, laissant présager des répercussions plus larges.
Les développements à venir promettent d’attirer l’attention des acteurs politiques et judiciaires, alors que les deux parties se préparent à défendre leurs positions. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans les relations entre les figures politiques et les institutions de l’État.
Avec B. K. D.