Le Camp pénal de Liberté 6 a été le théâtre de violents affrontements ce mercredi, mettant en opposition les détenus et les gardes pénitentiaires. Ce qui a débuté comme une séance de fouille régulière a rapidement dégénéré en une situation chaotique, marquée par l’usage de grenades lacrymogènes et de coups de feu aux abords de l’établissement.
Les riverains et les familles des prisonniers ont été plongés dans l’effroi face à ces événements dramatiques. La tension palpable a suscité une profonde inquiétude au sein de la population locale, craignant une escalade de la violence.
Réagissant promptement à la situation, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est rendu sur les lieux pour évaluer personnellement la gravité des événements. Dans une déclaration visant à apaiser les esprits, il a affirmé que les autorités avaient la situation « sous contrôle » et qu’elles travaillaient à éviter toute aggravation de la violence.
En parallèle, l’administration pénitentiaire a tenu une réunion d’urgence afin de formuler une réponse adéquate à cette crise. Un communiqué détaillé sur les mesures prises pour restaurer l’ordre et la sécurité au sein du Camp pénal de Liberté 6 sera prochainement publié, selon les informations de la RTS.
Cette série d’événements soulève des questions sur les conditions de détention et la gestion des établissements pénitentiaires, alors que les autorités s’efforcent de prévenir de nouvelles situations de crise et de garantir la sécurité des détenus et du personnel pénitentiaire.