La Commission de la concurrence a reçu plus de 1 300 plaintes et pourboires du public concernant des prix gonflés pendant le verrouillage.
Le Comité du portefeuille du commerce et de l’industrie a entendu parler du nombre de plaintes lors d’une réunion parlementaire le mardi 19 mai.
LES DÉTAILLANTS FACTURENT DES PRIX GONFLÉS POUR LES PRODUITS LIÉS AU COVID-19
Le comité a été informé que ces plaintes concernaient des allégations selon lesquelles des détaillants, des commerçants, des fournisseurs et des pharmacies pratiquent des prix excessifs pour les produits liés au COVID-19, y compris les masques, les désinfectants, les équipements de protection individuelle (EPI) et d’autres biens essentiels et produits alimentaires de base.
Les plaintes ont fait l’objet d’une enquête en vertu de l’article 8 de la loi sur la concurrence, qui interdit les prix excessifs. Certaines des plaintes concernent des prix gonflés de 1 000%. Dans deux cas, des entreprises ont plaidé coupable et ont accepté de payer une amende après que l’affaire a été remise au Tribunal de la concurrence.
Les enquêtes sur les prix liées au COVID-19 menées par le tribunal ont jusqu’à présent conduit à 13 règlements par le biais d’ordonnances par consentement. La valeur totale des colonies est de R12 854 694.
Des règles spéciales du Tribunal pour les questions de tarification COVID-19 devant être entendues sur une base accélérée ont également été publiées.
LES AUTORITÉS DOIVENT ÊTRE EN HAUTE ALERTE POUR LA FIXATION DES PRIX
Le comité a appris que les réglementations gouvernementales relatives à la catastrophe nationale interdisent aux fournisseurs dominants de facturer des prix gonflés pour certains biens et services spécifiés – principalement des produits alimentaires et de consommation de base, des fournitures médicales et d’hygiène et d’autres produits et services d’urgence.
Le règlement d’exemption par catégorie exempte des catégories d’accords ou de pratiques anticoncurrentielles dans certaines industries de l’application des articles 4 et 5 de la Loi sur la concurrence. La Commission a déclaré que les autorités devraient être très vigilantes, car l’économie continue de s’ouvrir, car certaines entreprises, telles que les compagnies aériennes, envisagent de gonfler les prix jusqu’à 50%.
En ce qui concerne la Commission nationale de la consommation (CCN), le comité a appris que du 23 mars au 12 mai 2020, la CCN a reçu 2 900 appels sur sa ligne directe sans frais COVID-19.
Au total, 2 533 (87,3%) appels ont été répondus et 367 (12,7%) ont été perdus / abandonnés. Sur les 2 533 plaintes reçues à ce jour, 1 618 plaintes alléguaient une hausse des prix des produits essentiels réglementés. Les 915 plaintes restantes n’étaient pas liées au règlement. Ces plaignants ont été référés aux plateformes concernées.
Le président du comité, Duma Nkosi, a déclaré: «Le comité continuera de collaborer avec toutes ses entités et le département afin de suivre leur travail, les progrès et le soutien fournis aux Sud-Africains, en particulier pendant la période de catastrophe nationale.»