L’épidémie de Covid-19 a connu une évolution particulière sur le continent africain pour ne toucher que 1,2% des cas. Ce qui n’est pas le fait du climat, notamment la chaleur et l’humidité, selon certains spécialistes, comme cela a été avancé par certains scientifiques au début de l’épidémie, en comparant cette infection virale aux autres infections respiratoires qui surviennent habituellement en hiver.
Même si la transmission du Covid-19 devait diminuer en juin, il ne faut pas s’attendre à ce que les choses reviennent complètement à la normale.
L’épidémie de Covid-19 a connu une évolution particulière sur le continent africain pour ne toucher que 1,2% des cas. Ce qui n’est pas le fait du climat, notamment la chaleur et l’humidité, selon certains spécialistes, comme cela a été avancé par certains scientifiques au début de l’épidémie, en comparant cette infection virale aux autres infections respiratoires qui surviennent habituellement en hiver. Il s’agit d’un nouveau coronavirus, le Sars-Cov-2, on ne peut pas faire de prédiction à ce propos, ne cessent de marteler les virologues. «Une chose est sûre. Cette épidémie est en déclin et la courbe épidémique est en forme de cloche dans les différentes régions du monde.
Cette maladie se comporte un peu comme les autres maladies virales qui ont le même type de courbe. Les prévisions sont à prendre avec précaution, il y a des données réelles qui montrent que cette épidémie atteindra le maximum de cas à la mi-mai. Ces données d’observation révèlent le même mécanisme avec les autres épidémies, comme la rougeole et la variole, elles montent et elle s’arrêtent.
On n’en connaît pas les raisons, mais peut-être à l’avenir, on comprendra mieux la relation entre l’écosystème et l’avenir et la transmissibilité des maladies infectieuses», a déclaré le Pr Didier Raoult de l’IHU de Marseille dans une vidéo, ajoutant que l’épidémie tire à sa fin. «Dans un mois il n’y aura plus de cas, vu la diminution du nombre de contaminations et les réanimations qui se vident», a-t-il déclaré. Et de signaler : «Il est possible que ce soit une maladie respiratoire saisonnière.»
Même si la transmission du Covid-19 devait diminuer en juin, estiment des spécialistes de la faculté de médecine de l’université de Yale, de l’université de Zurich, selon Futura Santé, il ne faut pas s’attendre à ce que les choses reviennent totalement à la normale. Les mesures de distanciation sociale ne devraient pas être complètement relâchées, tant qu’il n’y a pas de preuve évidente que le virus ne circule plus activement dans la communauté.
Pour le virologue allemand, Christian Drosten, à l’origine de la politique de tests de masse en Allemagne, prédit une deuxième vague de contaminations, plus puissante et plus difficile à contenir que la première, puisqu’elle démarrerait partout en même temps. Il étaye ses propos par une comparaison avec la grippe espagnole et ses ravages en 1918.
Le virologue signale qu’elle est d’abord apparue au printemps, période à laquelle elle s’est propagée de façon inégale. Disparue pendant quelque temps en été avec des mesures de couvre-feu, elle est revenue de plus belle, plus puissante encore, à l’automne qui a suivi. Le scientifique allemand explique que les 50 millions de morts causés par la grippe espagnole sont, pour la plupart, survenus durant cette deuxième vague automnale. A noter que le Covid-19 a contaminé plus de 3,7 millions de personnes dans le monde, et tué près de 260 000 malades.
159 cas confirmés et 6 décès durant les dernières 24h
159 cas confirmés au coronavirus et six 6 décès ont été enregistrés durant les dernières 24h, portant le nombre des cas confirmés à 4997 et celui des décès à 476, a indiqué hier à Alger le porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, Djamel Fourar.
Il a ajouté, lors du point de presse quotidien consacré à l’évolution de la situation pandémique du Covid-19, que le nombre de malades guéris, durant la même période, a atteint 130 cas.
Avec El Watan