Le secrétaire général du Mouvement de la Société pour la paix algérienne (MSP), a signé une nouvelle sortie contre le Maroc. Abderrazak Makri a estimé, samedi lors de sa participation à une conférence sur «l’Algérie et les défis étrangers» que la reprise des relations entre le royaume et Israël «est un coup de poignard empoisonné dans le dos de l’Algérie de la part du régime marocain, et ce en amenant l’ennemi sioniste à nos frontières ». Les mêmes propos ont déjà été tenus le 12 décembre par le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad.
Le chef du MSP a également plaidé pour «l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions des Nations unies», saluant le soutien du pouvoir algérien «aux frères sahraouis», rapporte le quotidien Echorouk.
Contrairement à ses précédentes flèches décochées par Makri en direction du Maroc et du PJD, répondant à l’agenda établie par les Frères musulmans, cette nouvelle sortie s’inscrit dans un contexte marqué par la préparation des prochaines législatives. Abdelmadjid Tebboune a présidé, à cet effet le jeudi 7 janvier, une séance de travail consacrée à l’avant-projet de loi organique portant régime électoral. Les islamistes du MSP veulent leur part du gâteau multipliant les appels du pied en direction du pouvoir.
Depuis sa création en 1990, le Mouvement de la Société pour la Paix est connu pour sa proximité avec le régime militaire. La formation a d’ailleurs continué ses activités en pleine «décennie noire», apportant ainsi une mise en garde au système. Le MSP a participé aux gouvernements de la coalition présidentielle ayant soutenu Abdelaziz Bouteflika, entre 2002 à 2012.
Avec Yabiladi