Après le traitement réservé à Sonko par les Forces de l’ordre : Les leaders de Yaw chargent Macky

Les leaders de Yewwi askan wi, qui avaient voulu tenir une rencontre avec la presse au siège du parti de Déthié Fall, se sont vu refuser l’accès à ce siège par les Forces de défense et de sécurité. Réduits à tenir leur point de presse en plein air, les leaders de Yaw ont tenu à dénoncer ce qu’ils qualifient de «forfaiture». «Le président Khalifa Sall et moi-même, nous nous sommes adressés tout à l’heure au Capitaine, la seule réponse : «Nous avons reçu des instructions.» Actuellement nous sommes sous le régime de la terreur, nous sommes sous le régime de la volonté du chaos», affirme d’emblée Ha­bib Sy, président de la Con­férence des leaders de Yaw. S’insurgeant contre le «traitement subi par Ousmane Sonko» de la part des Forces de défense qui «l’ont extirpé de force de sa voiture pour l’acheminer au Tribunal», les leaders de Yaw ont tenu à prendre la défense du leader du parti Pastef. «Vous avez vu ce qui s’est passé ce matin, notre collègue, Ousmane Sonko, a subi un traitement inouï. Moi, j’ai fait 26 ans d’opposition avec le Président Abdoulaye Wade, on ne l’a jamais traité ainsi et pourtant il défiait le pouvoir. Parce que l’opposition fait partie de la marche d’un pays. Ousmane Sonko, aujourd’hui, ce qu’il a fait, il était dans son bon droit. C’est un citoyen qui a été convoqué au Tribunal qui allait répondre selon le chemin qu’il veut choisir lui-même parce que la loi le lui confère. Ce qui était important, c’est tout simplement qu’il soit à l’heure. Mais vous avez vu qu’il a été cueilli manu militari», s’emportent les leaders de Yaw à travers la voix de Habib Sy.

Ils fustigent aussi «le traitement» qu’on a fait «subir à son avocat, Me Ciré Clédor Ly».
Indiquant que le pouvoir cherche de «façon volontaire à installer le chaos», les leaders de Yaw de souligner : «Parce qu’il (Ndlr : Macky Sall) sait qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle.» «Il sait que même quelqu’un d’autre de son parti sera battu à plate couture. Et on sait que quand ils perdront le pouvoir, ils vont rendre compte. Et pour ne pas arriver à cela, il dit : «J’installe le chaos.» Comme l’a dit et le disait souvent Cheikh Tidiane, il passera par la souricière. C’est l’une des pages les plus sombres de l’histoire politique du Sénégal. En tout cas, Yewwi askan wi est toujours et continuera de soutenir de façon ferme notre camarade Ousmane Sonko. Ils se trompent en croyant qu’ils combattent Yewwi askan wi ou bien Ousmane Sonko, comme disaient les marxistes, l’idée, dès qu’elle s’empare des masses, devient une force. Ousmane Sonko, c’est une idée. Yewwi askan wi, c’est un projet», se targuent les leaders de Yewwi askan qui rassurent que «ce ne sont pas les grenades lacrymogènes» qui les feront «reculer» dans le combat qu’ils ont engagé pour la démocratie.

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