Face à la presse, Barthélémy Dias a réaffirmé sa détermination à conserver son poste de maire de la ville de Dakar, malgré sa condamnation en 2017. Selon lui, la loi est claire : sa condamnation concerne un délit et non un crime, ce qui ne justifie en aucun cas sa révocation.
« L’article 135 du Code général des collectivités locales prévoit la révocation du maire lorsqu’il est condamné pour un crime, et non pour un délit », a précisé Barthélémy Dias, rejetant ainsi les tentatives de l’opposition ou des autorités de remettre en cause sa légitimité. Il a insisté sur le fait que sa situation ne correspond pas aux conditions prévues par la loi pour une révocation.
Le maire de Dakar a également exprimé son rejet des tentatives d’interprétation « politique » des textes juridiques : « Ceux qui veulent interpréter le français pour trouver des voies et moyens de m’enlever de mon poste, je leur dis tout de suite que je ne l’accepterai pas. Je ne bougerai pas d’un iota », a-t-il martelé.
Barthélémy Dias semble résolu à maintenir son autorité à la tête de la municipalité dakaroise, malgré les pressions politiques. Il a précisé qu’il ne compte pas céder à ce qu’il considère comme des tentatives d’atteindre son poste pour des raisons qui ne relèvent pas du droit, mais de considérations politiques. Ce faisant, il entend défendre sa position en tant que maire légitimement élu, tout en insistant sur le respect strict de la loi.
La déclaration de Barthélémy Dias s’inscrit dans un contexte de tension politique, où sa radiation de l’Assemblée nationale et d’autres aspects de sa carrière publique sont scrutés par ses opposants. Cependant, il reste ferme sur son intention de maintenir son mandat de maire de Dakar, en vertu de la légalité et des principes républicains.