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Bassirou Diomaye Faye : Des Promesses de Réformes Radicales pour Transformer le Pays

Bassirou Diomaye Faye, élu dès le premier tour lors du récent scrutin, s’apprête à être officiellement installé au plus tard le 3 avril. Son programme, largement inspiré du projet Pastef, prévoit des changements radicaux touchant plusieurs aspects de la gouvernance sénégalaise.

Dans un engagement fort, Faye promet la suppression des fonds politiques présidentiels ainsi que la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) et du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS). Il envisage également de démissionner de ses fonctions au sein du parti et du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), conformément aux recommandations du Conseil National de la Rénovation Institutionnelle (CNRI).

Sur le plan de la gouvernance, Faye propose une indépendance totale pour les organismes de contrôle, notamment en détachant l’Inspection Générale d’État (IGE) de la tutelle présidentielle. Il souhaite accorder à l’IGE, à l’OFNAC, à la CENTIF et à la Cour des Comptes le pouvoir de définir et de mettre en œuvre leur programme de manière autonome, y compris le pouvoir de saisir directement le procureur et le juge d’instruction.

En matière de recrutement pour les postes civils et militaires, Faye propose d’instituer des concours et de mettre en place un appel à candidatures pour les postes de directeurs généraux, dans une démarche de transparence et de méritocratie.

Le programme de Faye accorde une attention particulière à l’autonomie économique des femmes, en favorisant leur accès au foncier et au financement, tout en promettant d’étendre le congé de maternité à six mois.

Dans le domaine des accords commerciaux, Faye annonce la renonciation à tous les contrats, conventions ou accords jugés défavorables pour le Sénégal, notamment dans les secteurs des hydrocarbures et de la pêche.

En ce qui concerne l’éducation et la formation, le projet Pastef envisage la promotion du bilinguisme en introduisant l’enseignement de l’anglais dès l’école primaire, la correction des inégalités de rémunération, et la tenue d’une concertation nationale sur l’intégration de l’enseignement religieux et la scolarisation dans les langues nationales, ainsi que la création d’un ministère du Numérique et l’introduction de l’enseignement religieux au niveau secondaire.

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