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Birame Souley Diop et Cie devraient être édifiés sur leur sort aujourd’hui

embres de Pastef ont été déférés hier, mais ils ont encore fait l’objet d’un retour de Parquet. Birame Souley Diop et Cie devraient être édifiés sur leur sort aujourd’hui.

Birame Souley Diop, Patricia Mariame Ngandoul, Abass Fall, Fatima Mbengue, Bawar Dia et Dahirou Thiam ont encore fait l’objet d’un retour Parquet hier, a-t-on appris de Libération online. Ils devraient retourner au Parquet aujourd’hui pour être fixés sur leur sort. Si l’administrateur général de Pastef a été le dernier à être placé en garde à vue vendredi, son épouse et les autres ont, eux, fait une semaine entre les mains de la Division des investigations criminelles (Dic). Tous sont poursuivis pour «menaces de mort, diffusion de fausses nouvelles et diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs». Au début de l’enquête, le coordonnateur de Pastef du département de Dakar, Abass Fall, et les autres encouraient le délit d’atteinte à la sûreté de l’Etat qui leur aurait été finalement épargné. Dans un communiqué, le Mouvement national des cadres de Pastef-Les Patriotes (Moncap) condamne «avec la dernière énergie les dérives autocratiques et liberticides du régime du Président Macky Sall». Bassirou Diomaye Faye et ses camarades considèrent que Birame Souley Diop et Cie sont «arbitrairement séquestrés dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) et des commissariats de police aux motifs de chefs d’inculpation aussi ridicules que l’atteinte à la sûreté de l’Etat, l’appartenance à un mouvement insurrectionnel ou encore la diffusion de fausses nouvelles».
Si Pastef parle d’«otages politiques», Le Quotidien avait révélé que la police avait repéré des messages audio qui ont fuité des groupes restreints WhatsApp dans lesquels des jeunes se réclamant de Pastef appellent à «mener la vie dure aux Forces de l’ordre, à mettre le feu aux entreprises françaises comme ils ont eu à le faire le 8 février dernier, mais aussi à incendier des maisons de proches du pouvoir». Le directeur de Cabinet de président de la République, Mahmout Saleh, en a déjà été victime et ce serait le motif de l’arrestation de l’épouse de Birame Souley Diop. Ces responsables de Pastef rejoignent ainsi les 19 manifestants interpellés le 8 février dernier. Le camp de Sonko a alerté sur des «actes de torture et des traitements inhumains et dégradants» qu’auraient subis leurs camarades. Ce que la police a démenti dans un communiqué, qualifiant ces accusations de «non fondées», mais surtout menaçant de poursuivre les auteurs de telles allégations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec LeQuatidien

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