«Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mars 2020, une vingtaine de terroristes sécessionnistes armés, ont simultanément attaqué la brigade de gendarmerie et le commissariat de la ville de Galim», a rapporté à Cameroon-Info.Net, une source sécuritaire de Galim.
«Le bilan fait état de deux policiers, deux gendarmes et un civil (en garde-à vue) tués. Deux autres gendarmes ont été blessés et quelques armes et munitions emportées de la brigade ainsi que du commissariat de Galim», a précisé notre source en ajoutant que les séparatistes ont profité de la coupure d’électricité pour attaquer la ville.
«Les populations de Galim ont rapporté aux enquêteurs, dimanche, que les assaillants après l’attaque, ont pris la direction de Bafandji dans le Nord-Ouest», a souligné la source sécuritaire.
La région de l’Ouest paye le prix de sa proximité avec les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, au centre des revendications séparatistes depuis fin 2016.
En décembre 2018, une personne avait été tuée et plusieurs autres avaient été enlevées ou blessées par balles lors d’une attaque de séparatistes contre le village Bangourain dans la région de l’Ouest. Le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine, avait évoqué aussi qu’une cinquantaine de maisons incendiées lors de l’attaque.
«Au cours des trois dernières années, les régions anglophones du Cameroun ont été impliquées dans un cycle de violence qui a fait plus de 3 000 morts, a contraint 679 000 personnes à fuir leurs maisons, et a privé 600 000 enfants d’accès à l’éducation»,, a relevé l’ONG Human Rights Watch, dans son dernier rapport publié le 12 février 2020.
Avec Cameroun infos