En pleine campagne électorale en Casamance, Ousmane Sonko, leader du Pastef, a pris une position ferme lors de son déplacement à Ziguinchor. Il a averti que quiconque tiendrait des propos susceptibles de diviser la région ou de créer des troubles à l’ordre public ferait face à des sanctions sévères, y compris une incarcération immédiate.
Contre toute attente, Cheikh Yerim Seck, connu pour son franc-parler, a choisi de défier cette directive. Lors d’un événement public, il a prononcé des propos que Sonko avait explicitement prohibés, lançant ainsi un défi direct au leader de l’opposition. Cet acte audacieux pourrait avoir des répercussions considérables dans un contexte politique déjà tendu.
La vidéo de cet incident, qui circule largement sur les réseaux sociaux, illustre l’ampleur du défi et soulève des questions sur la liberté d’expression pendant les élections. Ce coup de dés de Seck met en lumière les tensions politiques en Casamance et pourrait influencer le climat électoral à quelques jours des élections. Les observateurs et les partisans suivent de près les réactions de Sonko et des autorités, alors que cette situation remet en question les limites du discours politique dans un contexte électoral sensible.