Timis Actu

Cheikhna Keita, ex-commissaire, critique sévèrement le leadership du président Diomaye

Lors d’une récente intervention sur IRadio, Cheikhna Keita, ancien commissaire de police, a exprimé des critiques acerbes sur la situation politique actuelle. Selon lui, le président Diomaye représente un véritable problème pour le pays, donnant l’impression d’avoir été choisi de manière aléatoire et sans discernement.

Keita n’a pas mâché ses mots en décrivant les faiblesses apparentes de Diomaye. « Il présente des lacunes visibles, dans son déplacement, propos, » a-t-il déclaré, soulignant des carences flagrantes dans la façon dont le président exerce ses fonctions. Cette observation soulève des interrogations sur les compétences et la préparation de Diomaye pour le rôle suprême de la nation.

Le cœur des préoccupations de Keita réside toutefois dans la dynamique de pouvoir entre le président et son premier ministre. Dès son arrivée au pouvoir, Diomaye semble avoir été supplanté par son premier ministre, un développement que Keita considère comme prévisible. « C’était prévisible parce que le débat était posé, » a-t-il affirmé, rappelant que ce sujet avait déjà été discuté avant l’élection.

L’ancien commissaire a précisé que le premier ministre « occupe tous les espaces du pouvoir au détriment du président de la République, » une situation qu’il identifie comme étant à l’origine de la crise actuelle. Cette concentration du pouvoir dans les mains du premier ministre crée un déséquilibre au sommet de l’État, réduisant le président à un rôle secondaire et inefficace.

Les remarques de Cheikhna Keita reflètent une profonde inquiétude quant à la gouvernance du pays et les implications de ce déséquilibre de pouvoir. La situation décrite par Keita pose des questions cruciales sur la stabilité politique et l’efficacité de l’administration actuelle, et met en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le président Diomaye dans l’exercice de son mandat.

Quitter la version mobile