La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) a des arguments à faire valoir dans le cadre de la campagne de commercialisation de l’arachide, lesquels devrait lui permettre de tirer son épingle du jeu, assure son directeur général, Modou Diagne Fada.
« La SONACOS aussi a d’autres propositions pour tirer son épingle du jeu. Nous avons aussi des arguments, notamment la stabilité de notre prix, notre efficacité, nos excellents instruments de mesure et aussi notre impact » dans l’économie nationale, a-t-il indiqué.
Modou Diagne Fada s’entretenait avec des journalistes, samedi, lors de la journée dédiée à la région de Louga, dans le cadre de la 28e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK, 5-22 décembre), axée sur le thème « Industrialisation et transfert de technologies : enjeux et perspectives en Afrique de l’Ouest ».
Selon Modou Diagne Fada, l’impact de la SONACOS dans l’économie nationale se fait sentir également à travers la préservation des emplois et la nécessité de trouver des moyens d’investissement au profit de l’outil de production.
« Nous constatons une ruée des amis producteurs du Sénégal vers la Chine, car cette dernière propose un meilleur prix. Nous sommes des libéraux commerciaux et nous croyons à la concurrence et à la compétition », a-t-il dit, avant d’évoquer la volonté du chef de l’Etat sénégalais de ne pas arrêter un prix de vente fixe de l’arachide mais plutôt un prix-plancher de 210 francs CFA le kilogramme.
« C’est une volonté politique qui se concrétise par un renforcement du pouvoir d’achat des paysans, nous ne pouvons que nous en féliciter », a-t-il estimé,
A l’en croire, malgré la « ruée » des producteurs d’arachide vers la Chine, la SONACOS est assurée de trouver des opérateurs patriotes qui lui vendront leurs graines.
« Chaque entité mène la concurrence selon ses arguments, donc il est très tôt de faire le bilan de la campagne de commercialisation arachidière, car d’ici quelques semaines, l’offre sera plus importante », a-t-il souligné.
Si l’offre « devient plus importante, la demande sera moins forte et dans ces conditions-là », la SONACOS « trouvera son compte », a poursuivi son directeur général.
Avec Aps