Des parachutistes venant du Tchad, du Cameroun, du Congo, de la RCA et du Gabon ont participé, du 30 novembre au 10 décembre 2020, à Libreville, à une formation de «parachutiste». Cette formation a été dispensée à 139 soldats des Forces armées de ces pays par des instructeurs du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BiMa) des éléments français au Gabon (EFG).
Les soldats des pays de la Cemac, dans les airs, dans le cadre de leur formation de parachutistes. © Éléments Français au Gabon
Réunis du 30 novembre au 10 décembre dernier à Libreville, 139 soldats des Forces armées du Cameroun, du Congo, du Tchad, de la RCA et du Gabon ont reçu des enseignements parachutistes sous la conduite des instructeurs du 6e bataillon d’infanterie de marine ( 6e BiMa) des éléments français au Gabon (EFG).
Selon les instructeurs français, dans un premier temps, les élèves-officiers gabonais et centrafricains de l’École nationale de formation des officiers de Mandilou (l’Enfoma) ont reçu une instruction au sol avant de réaliser leurs premiers sauts en parachute.
En parallèle, les spécialistes du 1er régiment de parachutistes gabonais (1er RGP), le groupement d’intervention parachutiste (GIP) de la Garde républicaine gabonaise et leurs camarades d’Afrique centrale ont recyclé leur brevet et se sont appropriés les savoir-faire nécessaires pour devenir chef de groupe de saut, marqueur de zone de mise à terre ou encore plieur.
A partir d’un militaire militaire français, ce sont 527 sauts à ouverture automatique ou en chute libre qui ont été réalisés sur la zone d’IFK, située au nord de Nyonié.
Au terme de ces entrainements, au cours d’une cérémonie présidée par le Commandant des Eléments français au Gabon, le général Jean-Pierre Perrin, en présence des autorités militaires gabonaises, les 38 élèves-officiers gabonais et centrafricains de l’Enfoma ayant réussi leurs six sauts ont reçu le brevet militaire parachutiste français.
Les EFG forment chaque année près de 10.000 militaires des différents pays de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) dans tous les domaines opérationnels.
Avec Gabonreview