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Coronavirus: à l’arrivée du Nouvel An persan, Téhéran craint une hausse des contaminations

Alors que le chiffre des personnes infectées par le coronavirus a augmenté de 35%, passant de 3 500 à 4 780 personnes, et le nombre des morts de 107 à 124, les autorités ont annoncé de nouvelles mesures pour limiter les déplacements des personnes à travers le pays.

Les autorités ont interdit l’entrée dans deux provinces du nord de l’Iran situées au bord de la mer Caspienne. Après l’annonce de la fermeture des écoles et des universités pendant un mois, le ministre de la Santé avait demandé expressément aux Iraniens d’éviter de se déplacer à travers le pays.

Mais de nombreux Téhéranais ont pris la route pour aller à la mer Caspienne, une destination traditionnelle des Iraniens lors des vacances ou des week-ends prolongés.

Des mesures similaires ont été prises dans d’autres provinces également, notamment celle de Qazvin, située dans le nord-ouest de l’Iran. Les autorités de plusieurs provinces ont également annoncé qu’aucun service ne sera donné aux touristes lors des congés du Nouvel An pour empêcher les voyages.

Les autorités iraniennes craignent en effet une propagation de l’épidémie lors des  congés du Nouvel An iranien qui débuteront le 20 mars.

Le ministre de la Santé a affirmé que les voyages devaient baisser de 60% pour contenir la propagation de l’épidémie. Mais chaque année, durant le Nouvel An, des dizaines de millions d’Iraniens se déplacent à travers le pays.

La crainte est donc grande de voir une augmentation du nombre des personnes atteintes et des personnes décédées avec l’arrivée des congés du Nouvel An iranien.

Avec Rfi

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