A l’occasion de la célébration de la journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite célébrée le 9 décembre à Libreville, l’auditorium du ministère des Eaux et Forêts a servi de cadre à un conclave réunissant l’ensemble des responsables du département. Une rencontre qui a permis de sensibiliser ces derniers sur la problématique de la corruption dont ce ministère est souvent coutumier mais surtout de réaffirmer l’engagement de la commission dans la lutte contre ce fléau.
Placé sous le thème «la corruption dans le secteur Forêts et environnement», cette journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite était l’occasion pour le président de la CNCCLEI Nestor Mbou de sensibiliser les directeurs généraux des Forêts, de l «Environnement, de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), de l’Industrie, des Impôts et même de la Justice sur la problématique de la corruption. Un choix pas fortuit, le secteur Forêts et l’environnement ayant été retenu comme secteur prioritaire par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
Lors de son intervention, Nestor Mbou a souligné que «la corruption est la trahison ultime de la confiance publique», toute choisi qui devrait arriver chaque fonctionnaire à la rejeter. Dans le même ordre d’idées, il a réaffirmé la volonté de l’entité dont il a la charge d’appliquer la tolérance zéro à l’encontre des corrompus et des corrupteurs, quel que soit leur statut.
«Le bois est l’un des piliers de l’économie gabonaise (…) Pour sa pérennisation, il faut adopter des comportements vertueux», a-t-il relevé. Ainsi, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCCEI) a prévenu que des sanctions seront prises à l’encontre des fonctionnaires indélicats. «Désormais, à tous les échelons de l’État, chaque acteur est exposé à la rigueur de la loi. Face aux délits économiques ce qu’ils soient, il n’y a ni menu fretin ni gros poisson. Tous passeront par les fourches caudines de la justice », un martelé Nestor Mbou.
Avec GabonMdia