Le Corona-virus :
C’était en mars 2020…
Les rues étaient vides, les magasins fermés,
Les gens ne pouvaient plus sortir.
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs
Ont commencé à fleurir,
Les oiseaux chantaient,
Bientôt arriver, le ciel étaient bleu,
Le matin arrivait plus tôt.
C’était en mars 2020…
Les jeunes devaient étudier en ligne,
Et trouver des occupations à la maison,
Les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.
Bientôt il n’y aurait plus de de place dans les hôpitaux,
Et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas,
Le temps d’aller au jardin arrivait l’herbe verdissait.
C’était en mars 2020…
Les gens ont été mis en confinement.
Pour protéger les grands parents, familles et enfants.
Plus de réunion ni repas de fête en famille.
On voudrait fortement avec nos mains
Enlever, retirer, extraire ce mal, malsain.
La peur est devenue réelle et les jours se rassemblaient.
Mais le printemps ne savait pas,
Les cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille,
Apprendre une langue,
Chantaient sur le balcon en évitant les voisins à faire de même,
Ils ont appris une nouvelle langue,
Être solidaire et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé,
La souffrance, de ce monde qui s’était arrêté,
De l’économie qui a dégringolé.
Mais le printemps ne savait pas.
Les oiseaux ont fait leur nid,
Puis le jour de la libération est arrivée,les gens l’on appris à la télé et à la radio,
Le virus avait perdu,
Les gens sont descendus dans la rue, chantaient,
Pleuraient, embrassaient leurs voisins,
Sans masques ni gants.
Et c’est là que l’été est arrivée, parce que le printemps ne savait pas.
Il a continué à être la malgré tout,
Malgré le corona-virus, la peur et la mort.
Il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
MBAYE FALL:POETE, ÉCRIVAIN, DANS HABIT DE PEUR, SOUFFRANCE,ET DE TRISTESSE