«Suite au décès de Mamadou Korka Ba, jeune manifestant dans le département de Bignona,
Action pour les Droits Humains et l’Amitié́ (Adha) exprime sa profonde indignation et
rappelle à l’Etat son rôle de garantir la sécurité́ des personnes et des biens», peut-on lire dans un communiqué de l’organisation de défense des droits de l’homme (Adha), parvenu à la rédaction de Sud Quotidien hier, mardi 21 mars.
Adha dit aussi condamner, avec la dernière énergie, ce «meurtre» qu’elle qualifie «d’actes répressif et odieux». Tout en exprimant ses vives préoccupations quant à la consolidation de l’État
de droit, Adha s’interroge sur la question du respect de la loi, conformément aux droits fondamentaux et au Code de déontologie de la Police nationale et de la Gendarmerie
nationale de 2014.
Dans le document, toujours, Adha qui se dit profondément préoccupée par la situation relevée dernièrement sur l’ensemble du territoire national, «exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette
situation alarmante, de sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions
méritées appliquées en toute rigueur et impartialité́, conformément aux dispositions du Code
pénal».
