Algérie – De nos jours, nombreux sont les Algériens qui se retrouvent contraints à recourir aux mariages «traditionnels» à cause de nombreux facteurs.
Dans l’ère de la technologie que nous vivons actuellement, beaucoup de jeunes Algériens se retrouvent manipulés et aveuglés par les différentes cultures étrangères. Plusieurs Algériens se sont retrouvés de ce fait déçus de leurs différentes relations amoureuses et optent dorénavant pour des mariages «traditionnels».
Mais que voulez-nous dire par les mariages «traditionnels» en Algérie? C’est des relations qui sont comme leur nom l’indique, pratiqués à l’ancienne. Ainsi, lors de ces relations dépourvues de «sentiments», les potentiels époux ne se connaissent pas du tout avant la demande officielle. Un grand nombre d’Algériens a eu recours à ce genre d’union. Certain par souci d’argent, à cause de la cherté de la vie, et d’autres suite à de multiples déceptions amoureuses.
En outre, ces jeunes pousses ont dans certains cas idéalisé et imaginé différents concepts de la vie par rapport à ce qui est illustré sur le portail virtuel. Et ce, à travers les feuilletons télévisés ou les réseaux sociaux. Le retour à la réalité est souvent brutal pour ces mêmes personnes. Parmi ces nombreux concepts, nous avons cité à titre d’exemple l’union sacrée du mariage.
Témoignage de quelques Algériens qui ont eu recours à cette méthode
Al Habib est un exemple parmi tant d’autres. C’est un jeune homme âgé de 38 ans et originaire de la ville de Chlef. Il a notamment confié qu’il était en relation avec sa cousine de 13 ans et sa cadette. Sa promesse un baccalauréat européen et un de ce fait entrepris de faire des études à l’université de Blida. Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu. La jeune fille a peut-être pris trop de goutte à la vie indépendante à l’université et a subitement décidé de rompre le contact avec son cousin.
Déçu et brisé, Al Habib a opté pour un mariage traditionnel avec la sœur de son ami qui ne connaissait pas auparavant. C’est ce qui ne fait pas partie du quotidien arabophone Echorouk. Nesrine est une autre Algérienne qui a eu recours au mariage traditionnel. Elle a connu pour sa part son ex-compagnon à l’université de Dely Brahim en 2011 où elle-même a examiné. Leur relation a gagné en puissance pendant leur cursus universitaire qui s’est concrétisé par la fameuse remise de diplômes.
De ce fait, Nesrine a pu décrocher le travail de ses rêves et son compagnon a décidé pour sa part de se diriger vers de nouveaux horizons en Angleterre. Ce départ à l’étranger a marqué définitivement la fin de leur relation car après 7 ans, soit en 2018, ce dernier n’a plus donné de signe de vie. Nesrine a donc de ce fait accepter le premier prétendant qui voulait bien lui passer la bague au doigt, rapporte la même source.
Avec Dzair