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Algerie Des scènes poignantes à la morgue des CHU de Beni Messous et Mustapha Pacha : Le drame des familles endeuillées par le Covid-19

TimisActu by TimisActu
8 avril 2020
in International
9 min read
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En ce matin ensoleillé, Mohamed attend depuis une quinzaine de minutes devant la morgue de Beni Messous, à Alger, après que l’administration de l’hôpital l’ait informé du décès de son père, après une semaine d’hospitalisation au service de gastrologie, dédié à la prise en charge des malades atteints du Covid-19.

Le visage livide, il exhibe un papier à l’agent en faction devant le service de médecine légale et lui dit d’une voix étouffée : «Je viens prendre le corps de mon père mort du corona !» Son accompagnateur a déjà finalisé les formalités administratives et attend juste l’arrivée des policiers qui doivent escorter l’ambulance jusqu’au cimetière. «Ce qui me fait le plus mal, c’est le fait que mon père ne puisse pas avoir droit à la prière du mort ni à un enterrement comme il se doit. La dernière fois que je l’ai vu, il n’arrivait même pas à respirer. Il ne voulait pas que je l’emmène à l’hôpital. C’est mon frère qui l’a contaminé.

Mais lui s’en est sorti. Il n’a pas encore quitté l’hôpital El Kettar. Nous ne lui avons rien dit. Toute la famille est effondrée», déclare Mohamed. Appelés communément «morguistes», Lounès Djaouli et Yacine Mellal, agents de soutien qui exercent à la morgue ont déjà mis le mort dans le cercueil. Ils appellent les deux ambulanciers pour le prendre et Mohamed éclate en sanglots. Yacine et Lounès tentent de le calmer puis l’informent des consignent à respecter lors du trajet et lors de l’enterrement.

En véritable expérimentés, les deux agents ne se rappellent plus le nombre de morts qu’ils ont mis dans ces cercueils. «Une dizaine… non, plus. Peut-être même une vingtaine. Hier, nous avons préparé cinq morts, il y a deux jours nous en avons préparé 4. Le nombre ne cesse d’augmenter. Le pire dans tout cela, c’est la douleur que ressentent les membres de la famille en sachant qu’ils ne peuvent pas voir les leurs pour la dernière fois», compatit Lounès. Lui et son collègue résident respectivement à Birkhadem et à Ouled Fayet.

Chaque matin, ils rejoignent leur poste de travail, comme ils peuvent, parfois en faisant du stop, en raison de l’absence de transport. Le risque qu’ils prennent à chaque fois qu’ils préparent les morts est certain. Ils se plaignent de l’absence d’un lieu pour se restaurer, du manque de transport, mais surtout de tenues qui leur assurent tout de même une protection lorsqu’ils sont en contact avec des morts atteints du Covid-19. «Ce que nous portons est dérisoire. Il nous faut des gants et des bottes solides, des masques, des lunettes et des camisoles aux normes. Nous assistons à trois autopsies par jour et nous préparons 3 à 4 morts affectés par le corona. Nous prenons d’énormes risques pour des salaires de 20 000 DA», lance Yacine. L’ambulance démarre suivie d’une voiture de police.

«Les morguistes», ces préparateurs des dépouilles mortelles

Depuis quelques jours, le service de médecine légale ne connaît plus de répit. Mobilisés, les médecins légistes doivent assurer leurs consultations, mais aussi les autopsies et les prélèvements pour les tests sur cadavres. Ils font l’objet de réquisitions du parquet, de l’administration de l’hôpital et du ministère de la Santé. Ils doivent faire des prélèvements post-mortem sur les corps de personnes positives au Covid-19, des constats de décès, des autopsies sur les détenus décédés, assurent les gardes dans leur propre service et doivent expliquer aux familles qui ont perdu un des leurs toutes les mesures de protection nécessaires lors du transport funèbre et de l’enterrement. «Nous sommes doublement réquisitionnés.

La charge de travail trop importante, les absences liées au confinement, le risque élevé de contamination sont autant d’éléments qui risquent de mener droit vers l’épuisement. Je tiens à rendre hommage au personnel de soutien qui travaille à la morgue et qui est là sans se plaindre, à la compagnie privée des pompes funèbres présente, jour et nuit, dont les agents font un travail titanesque en prenant un risque énorme», affirme le professeur Madjid Bessaha, chef du service médecine légale. Très jeune, le Dr Hamza Markoum vient juste de finir une autopsie et il est déjà au niveau de la consultation, avec sa consœur. Tous deux sont exténués. Ils font face aux problèmes de transport, de restauration et d’hébergement pour ceux qui ont besoin d’un confinement après une longue exposition au «cadavre» contaminé par le Covid-19. «Nous avons juste besoin de moyens de protection. Nous ne pouvons pas mener la guerre contre ce virus les mains nues.

Certes, l’administration a mis à notre disposition des moyens et les dons des bienfaiteurs, mais cela reste insuffisant. Nous recevons les corps de tous les malades morts du Covid-19 et leur nombre ne cesse d’augmenter», déclare le Dr Markoum. En effet, le service de gastrologie est déjà saturé depuis la fin de la semaine écoulée, et un autre, service de médecine interne est entré en fonction pour recevoir les patients positifs au Covid-19. En quelques semaines, l’établissement a enregistré 93 malades hospitalisés et 20 décès. Au moment où nous quittions l’hôpital, un homme, encore un autre, est venu récupérer la dépouille de son beau-frère, décédé la veille du Covid-19.

«J’aurai aimé mourir du Covid-19 que d’enterrer mon père comme ça»

Habituellement très encombrée, l’entrée de l’hôpital Mustapha Pacha est très fluide. Le port du masque et de camisoles semble avoir été généralisé. L’ambiance n’est pas du tout ordinaire. Le bureau des admissions grouille de monde et les ambulances vont et viennent. Ici, le nombre de malades au Covid-19 enregistré est de 118, alors que celui des décès est de 14. Ces derniers jours, 10 à 15 patients suspectés Covid-19 sont hospitalisés, dont 6 à 8 personnes déclarées positives, parmi lesquelles entre 2 et 4 sont en soins intensifs.

En haut de l’établissement, le service de médecine légale connaît une affluence particulière, tout comme la morgue, qui lui est attenante. Saïd est arrivé un peu tôt pour récupérer la dépouille de son père. Abattu, il n’arrive même pas à parler. Son neveu l’enlace et tente de calmer sa douleur, mais en vain. «Mon oncle est mort hier soir. On nous a appelés le matin. Il est resté à peine 3 jours avant de décéder. Il ne respirait plus. Nous avons tous fait des prélèvements.

Ma tante et un de mes oncles ainsi que ma grand-mère ont été déclarés positifs. A l’exception de mon grand-père, qui est encore en danger, les autres commencent à se rétablir. Ils sont tous hospitalisés et aucun d’eux ne sait que mon grand-oncle est mort. J’aurais aimé mourir que de vivre un tel malheur», déplore le neveu de Saïd. La porte de la morgue s’ouvre. Recouvert d’une camisole bleue, les mains gantées, le visage recouvert d’un masque et portant des bottes en caoutchouc, l’agent en sort subitement et annonce : «Le cercueil est prêt.» Saïd sursaute, essuie ses larmes et répond : «Attendez ; je vais appeler deux autres personnes pour nous aider. Il n’y a pas de poignée pour porter le cercueil.»

L’agent lui dit : «Ce n’est pas la peine. On va vous aider…» Saïd, son neveu, l’ambulancier et l’agent hissent la boîte rectangulaire en bois et la placent dans l’ambulance, qui s’ébranle et derrière elle un véhicule de police. Chef de service de médecine légale et directeur des activités médicales, le Pr Rachid Belhadj reconnaît que «la situation sanitaire est difficile, alors que nous n’avons même pas encore atteint le pic». Cependant, dit-il, «avec le comité de veille sanitaire, une série de mesures ont été prises, appuyées par les moyens mis en place, comme le dépistage rapide, qui se fait en 10 minutes, le scanner pour voir les lésions pulmonaires nous permettent d’identifier rapidement les malades contaminés, de les prendre en charge dans les huit services sur les 48 qui existent à l’hôpital, tout en assurant la continuité des activités de la maternité, de la médecine légale, ainsi que les urgences cardiovasculaires, néonatales et celles liées à la traumatologie».

Le professeur, précise que le service qu’il dirige prend en charge aussi un nombre de plus en plus important d’accidents domestiques, de violences légères ainsi que les malades décédés à cause du Covid-19. «Il y a certainement des personnes affectées qui n’arrivent à l’hôpital qu’une fois leur état s’est dégradé. De plus, ce virus est encore mal connu. On découvre chaque jour des choses nouvelles. Maintenant, on recommande le port du masque pour tout le monde, alors qu’avant, on l’exigeait pour les malades seulement. Nous avons reçu un malade qui a eu subitement une détresse respiratoire, alors que ses proches disent qu’il n’est pas sorti de chez lui pendant quatre mois.

Il n’a eu aucun symptôme. Cette pandémie est très grave. Il faut que les gens respectent le confinement pour stopper sa propagation. Nous pensons que les statistiques peuvent en cacher d’autres plus importantes. Déjà nous commençons à subir la pression au niveau des services. Le personnel est sur la première ligne de front. Beaucoup sont engagés et risquent leur vie.

Malheureusement, d’autres multiplient les arrêts de travail de complaisance et les absences. C’est vrai qu’il y a les problèmes de transport, d’hébergement, de restauration, etc. Mais on peut trouver des solutions. Nous recevons de plus en plus de bienfaiteurs qui assurent gratuitement certaines de ces prestations. Certains ont mis à disposition des voitures, des maisons et même des repas pour le personnel médical. Nous pouvons vaincre cette pandémie en conjuguant nos efforts», souligne le Pr Belhadj.

«Il y a trop de risque de contamination pour faire la toilette du mort»

Il revient sur les personnes décédées par le Covid-19 et met l’accent sur les risques que comporte la manipulation du corps. L’Académie algérienne de développement des sciences médico-légales, précise notre interlocuteur, a émis des recommandations sur la conduite à tenir en matière d’autopsie, de prélèvement ou de la prise en charge des corps potentiellement infectés par le Covid-19. «Les agents de soutien et parfois des volontaires enveloppent le corps d’un linceul, que beaucoup de bienfaiteurs offrent à l’hôpital, puis le mettent dans un sac mortuaire en plastique fermé hermétiquement. La toilette du mort est dangereuse, parce qu’elle expose les agents à la contamination.

Des mesures très strictes sont prises pour protéger les agents de soutien qui travaillent à la morgue. Contrairement à ce qui est rapporté, les cercueils sont remis par l’hôpital. Un privé a même proposé des modèles avec des poignées et moins lourds pour faciliter leur transport. Nous laissons 4 membres de la famille voir le mort une dernière fois, mais de loin et en les informant des mesures de protection à prendre.

Mais, rares sont les personnes qui acceptent. Dans la majorité des cas, ils attendent jusqu’à ce que le cercueil soit fermé pour le transporter et le prendre escorté par la police jusqu’au cimetière, où nous recommandons pour éviter tout risque de contamination que soient présents que 4 ou 5 proches, pas plus», affirme le professeur. Nous redescendons à la morgue, les agents de soutien ont encore un autre corps mort du Covid-19 à préparer. A l’entrée, un homme, la trentaine, très angoissé, fait les cent pas. Son accompagnateur explique : «C’est mon ami. Il a perdu son père. Il a eu le corona.

Depuis ce matin, il est comme un fou. J’ai peur pour lui. Il en veut à son voisin qui a rendu visite à son père, avant qu’il ne retourne en France. Ce voisin est mort, mais trois membres de la famille de mon ami ont été contaminés. Ils s’en sont sortis, à l’exception de son père, un diabétique qui n’a pas résisté. C’est terrible pour la famille.» L’agent de soutien sort du fond de ce couloir sombre qui mène vers la morgue et annonce : «Où est la famille, le cercueil est prêt.» Les deux jeunes hommes accourent.

Ils prennent la lourde caisse en bois et l’engouffrent à l’arrière d’un fourgon. Une ambulance arrive. Un autre corps d’un malade Covid-19, décédé à la réanimation, est ramené. Trois jeunes, vêtus de combinaisons blanches, les couvrant de la tête aux pieds, portant des lunettes, des gants et des masques en sortent. «Eloignez-vous, ne restez pas ici», nous lance un policier. Au loin, quelques hommes, l’air abattu, suivent du regard le va-et-vient des agents. Ils ne veulent parler à personne. Très discrets, ils attendent la préparation du cercueil de leur proche décédé.

Des agents de l’administration pénitentiaire discutent avec des policiers. Nous apprenons par ces derniers qu’ils ont ramené un détenu mort à la prison d’El Harrach.

Dans quelle condition ? Personne ne le sait. Un membre de sa famille est déjà sur place, mais impossible de l’approcher. La douleur de ces personnes qui viennent, discrètement, très souvent seules, récupérer leurs proches morts du Covid-19, est indescriptible, mais perceptible à l’œil nu. Elle met la lumière sur la face cachée de cette pandémie aux dommages collatéraux combien importants.

Avec Elwatan
TimisActu

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