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Disparition de la meilleure élève du Sénégal: « On ne sait pas si Diary a quitté Toulouse »

Diary Sow, 20 ans, la «meilleure élève du Sénégal», a disparu depuis au moins huit jours. Elle avait passé les fêtes à Toulouse et n’était pas regagné son lycée parisien depuis. L’inquiétude monte.

Elle a disparu depuis au moins huit jours et personne n’a de nouvelles d’elle. Diary Sow, 20 ans, une étudiante sénégalaise en classe préparatoire au lycée Louis-Le-Grand à Paris, reste inexplicablement introuvable.

 

À Toulouse, où elle a passé les fêtes, la communauté sénégalaise se mobilise, angoissée. «C’est notre génie! C’est Diary! »Décrit le responsable de la communication de l’association locale des étudiants sénégalais (Asest). Car la disparue est un véritable phénomène dans son pays. «Là-bas, chaque année, il y a le concours général qui récompense les meilleurs élèves. Elle l’a gagné deux fois en 2018 et 2019, rappelle la jeune femme. Elle a également publié un livre ».

Depuis que Diary Sow s’est volatilisée, peu d’informations filtrent de l’enquête pour «disparition inquiétante» confiée par le parquet de Paris à la brigade de répression de la délinquance à la personne. «On sait qu’elle était à Toulouse jusqu’au 1er janvier, chez sa meilleure amie. Aujourd’hui, celle-ci est bouleversée et nous faisons tout pour la préserver ». Agenda Sow devait regagner les bancs de sa prépa le lundi 4 janvier. Sa place est restée vide au point d’inquiéter la direction du lycée qui a donné l’alerte.

L’espoir avant tout

«On est toujours sur le même problème, raconte la chargée de communication de l’Asest. On n’est pas trop sûr qu’elle ait quitté Toulouse. On ne sait pas ». Au Sénégal, la disparition de la brillante étudiante est dans toutes les conversations depuis de nombreux jours. Le président du pays, qui avait reçu la jeune fille, dossier de suite de près ce. «Toute la République est mobilisée, explique-t-on au consulat. Nous sommes très inquiets ».

À l’Asest, comme dans l’ensemble de la communauté sénégalaise, «on regrette qu’il n’y ait pas eu plus de médiatisation ici, en France». L’espoir reste le maître mot. «On est en train de préparer une action pour elle à Toulouse mais c’est compliqué avec les cours des uns et des autres. Ça pourrait avoir lieu samedi, en espérant que ce ne soit pas la peine et qu’elle aura été retrouvée saine et sauve d’ici là ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec La dépêche

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