À peine installé dans son bureau ovale, Donald Trump a mis en œuvre l’une de ses principales promesses de campagne : la sécurisation de la frontière sud des États-Unis. Moins d’une semaine après son investiture, il a décrété un état d’urgence nationale, signalant ainsi le début d’une vaste opération de contrôle de l’immigration illégale.
Le vendredi 25 janvier, trois vols en provenance des États-Unis ont atterri au Guatemala, marquant le lancement d’une série d’expulsions vers ce pays d’Amérique centrale. Ces vols ont transporté 265 ressortissants guatémaltèques, parmi lesquels se trouvaient des adultes et plusieurs mineurs. Selon les autorités guatémaltèques, deux avions militaires et un avion privé ont été mobilisés pour cette opération, dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique migratoire plus stricte.
Le déploiement de ces expulsions s’inscrit dans une série de mesures visant à lutter contre l’immigration clandestine. Trump, fidèle à son discours de campagne, a ordonné le renvoi des « étrangers criminels », précisant que sa priorité était de restaurer une frontière hermétique.
La Maison Blanche a salué cette opération comme une étape majeure pour la « reconquête de la souveraineté frontalière ». Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration Trump, a affirmé que ces expulsions s’inscrivaient dans une démarche plus large de renforcement de la sécurité nationale. Sur le réseau social X, des images des migrants menottés embarquant à bord des avions militaires ont été publiées, accompagnées d’un message clair : « Les vols d’expulsion ont commencé. »
Ces mesures, bien que controversées, s’annoncent comme l’une des premières grandes actions de la présidence Trump en matière de politique migratoire. Elles suscitent déjà des réactions passionnées, aussi bien aux États-Unis qu’au Guatemala, où les organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé leur inquiétude quant aux conditions de ces rapatriements. Pour l’heure, l’administration Trump maintient sa ligne dure, déterminée à faire respecter ses engagements de campagne en matière de contrôle des frontières.