L’imam Mahmoud Dicko a tenu un discours ferme devant les dirigeants de la CEDEAO par rapport à sa position la crise en cours. A sa sortie de l’hôtel Sheraton, lieu de la rencontre avec les cinq chefs d’Etats il a déclaré que « Rien n’a bougé pour le moment. On nous a rien dit qu’on puisse comprendre. Je l’ai dit et je le redis, nous sommes un peuple debout, soumis ou résigné. Je préfère mourir en martyr que de mourir traitre ».
Il a ajouté selon nos confrères de Maliweb.net que les jeunes gens qui ont perdu leurs vies ne l’ont pas perdu pour rien.
Sans tirer une conclusion à la hâte, les médiateurs ont annoncé un sommet extraordinaire des Chefs d’États de la CEDEAO prévu le lundi 27 juillet durant duquel l’organisation sous-régionale pourrait donner ses nouvelles propositions de sorties de crises, qui, selon certaines indiscrétions, vont entériner les propositions de mission précédente conduite par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan.