Le mercredi 19 juin 2024, une série d’incidents survenus au Camp Pénal de Liberté 6 à Dakar a déclenché une réponse immédiate de l’Administration pénitentiaire du Sénégal. Selon un communiqué officiel publié par cette dernière, les événements ont débuté lorsque les détenus de la chambre 8 ont refusé de répondre à l’appel nominatif, une procédure de sécurité standard dans l’établissement.
Les tensions ont escaladé lorsque les détenus ont délibérément mis le feu à leurs effets de couchage, un acte documenté par des images et vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. L’Administration a réagi en assurant qu’aucun blessé ni perte de vie n’avaient été rapportés, et que la situation avait été rapidement maîtrisée par le personnel en service.
Cependant, un point d’interrogation majeur demeure : l’origine des téléphones portables utilisés pour capturer les scènes. En réponse à cette question cruciale, une enquête a été diligentée par les autorités carcérales afin d’établir comment ces appareils ont été introduits et utilisés par les détenus, en violation des règles strictes régissant les établissements pénitentiaires.
Un porte-parole de l’Administration a exprimé une condamnation ferme envers ces actes d’insubordination, soulignant que des mesures disciplinaires sévères seraient prises à l’encontre des responsables. Il a également appelé à un respect accru des mesures de sécurité afin d’éviter de futures incidents similaires.
Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les prisons sénégalaises en termes de sécurité et de gestion des détenus. L’Administration pénitentiaire a annoncé des renforcements dans les mesures de surveillance et de contrôle pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
En conclusion, bien que cet incident n’ait pas entraîné de pertes humaines, il soulève des questions cruciales sur la sécurité et le respect des règles au sein des institutions carcérales du Sénégal.