Après 18 mois d’enquête, Human Rights Watch a publié hier mercredi 26 juin 2019, un rapport accusant l’ex-Président de la Gambie Yahya Jammeh de violences sexuelles.
Cette affaire des filles violées glisse sur le terrain judiciaire. « La Cour pénale internationale (Cpi) sera saisie pour que Yaya Jammeh soit arrêté et attrait devant la justice », a révélé Alioune Tine dans « Le Quotidien ».
L’ex-directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest demande aux Présidents africains, notamment celui de la Guinée-Équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, d’extrader Jammeh pour son jugement.
Celui qui a régné durant 22 ans en Gambie est soupçonné d’avoir mis en place un véritable système pour abuser de jeunes femmes. Quatre femmes qui se sont confiées dans un rapport de Human Rights Watch et Trial International. Fatou Toufah Jallow, une ex-Miss Gambie, Anta, Bintu et Fatoumata Sendeng affirment avoir été contraintes d’entretenir des relations sexuelles avec Yaya Jammeh exilé en Guinée équatoriale.