Les deux semaines passées en cellule n’ont pas changé la stratégie de Yankuba Touray. Certain d’être protégé par l’immunité constitutionnelle, l’ancien ministre des Collectivités locales a refusé de plaider sa cause. Le président du tribunal en a donc conclu qu’il plaidait non coupable.
L’État gambien veut faire du dossier Yankuba Touray un exemple, et propose de fixer la date de son procès à octobre, le temps d’ajouter une dizaine de chefs d’accusation pour meurtre.
Une nouvelle audience est prévue le 15 juillet pour décider de la date du procès et du maintien ou non en détention de Yankuba Touray, qui pourrait être libéré sous caution.