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GUILLAUME SORO ANNONCÉ À PARIS APRÈS L’ESPAGNE, IL PRÉPARE SA RIPOSTE

L’ex-Premier ministre et candidat déclaré à la présidentielle de 2020, est accusé de tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat et de détournement de deniers publics. Il devrait atterrir le lundi 23 décembre à l’aéroport d’Abidjan, mais le jet privé a été détourné à la dernière minute au Ghana.

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A l’aéroport international de Kotoka, près d’Accra, il s’est posé pendant un instant avant de prendre d’abord la direction de l’aéroport de Tenerife-Nord en Espagne pour regagner Paris, en France où il compte passer les fêtes auprès d’une partie de sa famille. Ses proches soutiennent qu’après le réveillon, l’adversaire du Président Alassane Ouattara est annoncé à Bruxelles dans les prochains jours.

Dès lors, il a prévenu : « La sérénité s’impose aujourd’hui et la seule bataille qui vaille est celle des urnes et celle de la démocratie. Elle va venir. Peuple ivoirien ! Nous surmonterons ce défi pour installer ensemble une démocratie vraie en Côte d’ivoire. Je m’y engage avec force ».

Rappelons que l’ancien chef rebelle et candidat à la présidentielle de 2020, était attendu à Abidjan par ses partisans le lundi 23 décembre après six mois passés en dehors du pays. Plusieurs centaines de militants et sympathisants s’étaient mobilisés vers l’aéroport pour lui réserver un accueil chaleureux.

SORO ANNONCÉ À PARIS

Mais très tôt le matin dès 7 heures, tout avait été ‘’bouclé’’ par 810 policiers et gendarmes mandatés pour empêcher tout mouvement de foule entre l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët et la résidence de Soro sise à Marcory Résidentiel. En début d’après-midi, une conférence de presse avait été organisée au siège de Générations et peuples solidaires (GPS).

Une fois achevée, les Forces de sécurité se sont introduites en escaladant l’enceinte. Cagoulée, une dizaine d’homme a fait irruption dans la salle de conférence de presse. Quinze proches du député de Ferkessédougou ont été arrêtés et sont aux mains de la justice.

Ils devraient passer le réveillon à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Parmi ceux-ci, se trouvent selon le procureur Richard Adou, trois présidents de parti, six élus, dont quatre députés et six militants du GPS qui ont été déférés au parquet d’Abidjan.

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