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Habib El Malki déplore les «positions impulsives de l’Algérie» vis-à-vis du Maroc

Le président de la Chambre des représentants a déploré, vendredi, les «positions impulsives de l’Algérie vis-à-vis de nos causes nationales».

Dans une déclaration accordée à Goud, Habib El Malki a souligné que le voisin de l’Est «n’a pas répondu aux appels répétés du roi Mohammed VI, exprimés à l’occasion de discours royaux». «Sa Majesté a pris des initiatives pour l’ouverture d’un dialogue avec l’Algérie voisine. Malheureusement, l’Algérie n’a pas répondu à tous les appels et les initiatives lancés par le royaume du Maroc», a-t-il regretté.

Le 6 novembre 2018, le souverain annonçait la disposition du Maroc au dialogue avec l’Algérie, proposant à cet effet la création d’un «mécanisme conjoint de dialogue et de concertation (…) afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement [des] relations» entre Rabat et Alger.

Une main tendue que le monarque a réitérée, le 29 juillet 2019. «Cette foi profonde dans la communauté de destin, sous-tendue par une histoire et une civilisation communes, nous incite à œuvrer, avec espoir et optimisme, à la réalisation des aspirations à l’unité, à la complémentarité et à l’intégration, portée par nos peuples maghrébins frères», avait-il lancé à l’adresse des responsables algériens lors du discours de la Fête du Trône.

Le président de la Chambre des représentants a précisé que «l’Algérie vit des circonstances particulières». Et d’ajouter que «l’Histoire nous a enseigné que les causes justes finissent par vaincre».

La nouvelle sortie de Habib El Malki sur l’Algérie est tout sauf fortuite, et il en est de même pour son timing. Elle intervient en réponse aux récentes déclarations du président algérien Abdemajid Tebboune sur le Maroc à l’occasion des interviews accordées ce mois-ci à France 24 et le quotidien L’Opinion.

Avec Reuters

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