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Inde-États-Unis: un rapprochement récent mais substantiel

TimisActu by TimisActu
25 février 2020
in Actualités
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Ce 25 février 2020 est le deuxième jour de la visite d’État en Inde du locataire de la Maison Blanche. Après un accueil en fanfare et coloré que lui a réservé le Premier ministre indien, Narendra Modi, dans son fief au Gujarat (Ouest), le président Donald Trump s’est rendu à la capitale, New Delhi, où responsables américains et indiens sont entrés dans le vif du sujet et ont abordé le fond des dossiers qui les opposent.

« Je crois que la visite du président Trump en Inde a le potentiel d’inaugurer une nouvelle ère dans nos relations bilatérales », affirme le président du Forum sur le partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Inde (USISFP), Mukesh Aghi, dans une déclaration à la presse. Ils sont nombreux à New Delhi comme à Washington à s’attendre que le premier déplacement officiel de 36 heures qu’effectue l’actuel locataire de la Maison Blanche dans le sous-continent indien donne une nouvelle impulsion aux relations entre les deux pays. Après avoir connu une progression spectaculaire sous les présidences Clinton, Bush et Obama, celles-ci stagnent depuis l’arrivée du milliardaire républicain aux commandes de la première puissance mondiale.

En marge de la visite du président américain à New Delhi, le club de réflexion que dirige Mukesh Aghi organise ce 25 février une journée de débats et de réflexions sur les perspectives d’évolution du partenariat entre les deux États. Cette rencontre, préparée en collaboration avec la Fédération indienne des chambres de commerce et d’industrie et le think tank « Observer Research Foundation », réunit plus de 500 personnes issues du monde des affaires et de l’industrie, mais aussi des chercheurs, des spécialistes universitaires et quelques grandes figures de la diaspora indienne aux États-Unis.

Les débats au Foum de l’USISFP sont axés sur les promesses et les tendances du partenariat indo-américain, dont la portée va de l’économique au culturel, en passant par le champ sécuritaire. « Nous devons saisir cette opportunité qui se présente à nous aujourd’hui pour marquer des progrès réels sur les différents volets de nos relations, qu’il s’agisse d’assurer la paix et la sécurité dans la zone Indo-Pacifique, de pousser plus loin notre coopération énergétique, de faire émerger des opportunités de co-production et de co-développement dans les domaines de la défense et du spatial ou encore d’accroître nos échanges bilatéraux », soutient Mukesh Aghi.

Accélération de la diplomatie régionale

Le rapprochement entre les deux puissances démocratiques est récent, mais substantiel comme en témoigne l’accroissement de leur commerce bilatéral qui est passé de 16 milliards de dollars en 1999 à 150 milliards en 2019. L’évolution de leurs relations peut se mesurer aussi au nombre de visites présidentielles américaines à New Delhi. Entre l’année d’accession de l’Inde à l’indépendance en 1947 et le voyage de Clinton en 2000, soit en un peu plus d’un demi-siècle, Eisenhower (1959) et Carter (1978) furent les deux seuls présidents à se rendre dans le pays de Gandhi et de Nehru, alors qu’au cours des 20 dernières années, aucun des quatre présidents qui se sont succédés à la Maison Blanche n’a dérogé au rituel du voyage en Inde, avec deux visites à l’actif du président Obama. Cette accélération de la diplomatie régionale des États-Unis est allée de pair avec la montée en puissance économique et stratégique de l’Inde et la prise de conscience de part et d’autre que le partage de valeurs démocratiques, libérales et multiculturalistes faisait d’eux des « alliés naturels », selon la formule popularisée par l’ancien Premier ministre indien Atal Behari Vajpayee.

Or, malgré leurs valeurs partagées, les relations entre l’Inde et les États-Unis ont été longtemps caractérisées par une profonde méfiance mutuelle, New Delhi craignant – non sans raison – le poids de l’impérialisme américain et Washington accusant l’Inde tout au long de la période de la guerre froide de cacher ses affinités pro-soviétiques derrière le masque du non-alignement. Sur le plan économique, les dirigeants indiens au sortir de la colonisation avaient rejeté le capitalisme, puisant leur inspiration dans le modèle soviétique de l’économie planifiée pour développer leur pays.

C’est à partir des années 1990, dans la foulée de la disparition de l’Union soviétique, que les dirigeants indiens ont reformulé leurs stratégies internationales. Ils ont aussi pris leurs distances par rapport à la doctrine du non-alignement pour se rapprocher des États-Unis devenus à leurs yeux une puissance incontournable dans le nouvel ordre international. L’année 1991 constitue aussi un tournant pour l’économie indienne avec la politique de libéralisation qui se traduit d’une part par une plus grande liberté d’entreprendre pour les acteurs privés et l’ouverture des pans entiers de l’économie aux investisseurs étrangers, d’autre part.

Clinton-Bush-Obama

Dans la série des événements qui ont présidé au rapprochement indo-américain, il faut citer les essais nucléaires indiens de 1998, suivis des essais par le Pakistan. Ces tests conduits en défiance du droit international ont paradoxalement accéléré la reconfiguration stratégique, poussant Washington à reconnaître l’Inde comme une puissance émergente. Tout en imposant des sanctions, l’administration Clinton engagea des négociations avec New Delhi pour contenir la menace que la nucléarisation faisait peser sur la sous région. La visite exceptionnelle de cinq jours qu’effectua le président Clinton en Inde en mars 2000 permit aux Américains de se rendre compte du dynamisme économique de ce pays et de réévaluer son rôle essentiel dans l’équilibre régional face à la montée de la puissance chinoise.

Il va falloir toutefois attendre les années Bush pour voir tomber toutes les sanctions imposées par l’administration Clinton. C’est aussi pendant la présidence de Georges Bush que la politique de rapprochement entre les deux pays atteignit son plus haut niveau grâce à la signature entre New Delhi et Washington d’un Pacte de coopération sur le nucléaire, entériné en 2008 par le Congrès américain.

Ce traité a permis à l’Inde de sortir du ghetto nucléaire et de s’imposer en tant que puissance nucléaire à part entière. Il a également ouvert la voie à l’armée indienne pour l’acquisition des technologies militaires sensibles de fabrication américaine. Selon les spécialistes, la principale contribution de l’administration Bush a consisté à donner à l’Inde les moyens de sa puissance en l’intégrant dans le discours sécuritaire américain en Asie.

La politique indienne d’Obama s’est inscrite dans la continuité de celles menées par l’administration américaine depuis le début des années 2000, tout en établissant désormais la priorité de l’Asie-Pacifique dans la politique étrangère des États-Unis. L’émergence de l’idée de l’Indo-Pacifique qui est née pendant les années Obama et qui englobe l’ensemble des zones concernées par la stratégie du rééquilibrage américain, soit l’espace allant de l’Asie du Sud aux limites de l’Asie orientale, traduit l’importance économique, militaire et diplomatique de l’Inde dans la géostratégie régionale des États-Unis avec pour principal objectif l’endiguement de la puissance chinoise.

Comme le rappelle Martin Quencez, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) dans son article portant sur « Le rôle de l’Inde de Modi dans la politique américaine en Asie », « la convergence des intérêts américains et indiens est également mise en lumière par la manière de penser la géographie de l’Asie. Pour les États-Unis, l’Inde est une clé de la construction d’un espace Indo-Pacifique et du potentiel géostratégique de la région au XXIe siècle ».

Outre l’affirmation des intérêts partagés entre les deux pays dans les domaines aussi divers que le développement économique, la lutte contre le réchauffement climatique, l’énergie, la coopération de défense ou encore les échanges technologiques, Barack Obama apporta sans équivoque, lors de son premier voyage d’Etat à New Delhi en novembre 2010, le soutien des États-Unis pour la candidature indienne à un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.

Si depuis trente ans, l’Inde a resserré ses relations avec les États-Unis, elle se soucie en même temps de « pouvoir conserver sa traditionnelle indépendance stratégique – qui peut être contraire aux intérêts américains », comme l’écrit Nicolas Blarel, professeur des relations internationales à l’université de Leyde aux Pays-Bas. L’Inde de Narendra Modi ne déroge pas à la règle, malgré l’atlantisme notoire de la droite hindouiste dont le Premier ministre indien est issu.

Pour Narendra Modi, tout comme pour ses prédécesseurs du parti du Congrès élevés dans la tradition nehruvienne du non-alignement, « la coopération avec les États-Unis, affirme le chercheur Martin Quencez, est d’abord envisagée comme un moyen d’augmenter la sécurité et l’influence de l’Inde, mais n’implique pas une transformation des valeurs indiennes inspirées d’un modèle américain ». C’est ce qui explique sans doute que les tensions commerciales graves continuent de couver derrière l’accueil en fanfare qu’a réservé dans son fief au Gujarat le Premier ministre indien à son dost (ami) Donald Trump et des assauts d’amabilités « superficielles », selon les observateurs, qui marquent les relations entre les deux décideurs.

Avec Rfi

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