Après six mois passés en détention préventive à la prison de Rebeuss, Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », voit son espoir de liberté s’éloigner. Inculpé depuis le 24 septembre 2024 pour « escroquerie, détention illégale d’arme à feu et usurpation de fonction », il aurait dû bénéficier d’une mise en liberté d’office, faute de clôture de l’instruction.
Mais un nouveau rebondissement vient compromettre sa libération. Selon Les Échos, le parquet a ajouté une nouvelle accusation : « trafic d’armes ». Cette infraction criminelle entraîne automatiquement la prolongation de sa détention, empêchant toute libération immédiate.
Ses proches dénoncent une décision arbitraire et estiment que cette requalification repose sur des bases fragiles. Malgré cette nouvelle charge, Jérôme Bandiaky n’a pas introduit de demande de mise en liberté provisoire, contrairement à d’autres détenus. Il reste donc en cellule, attendant l’évolution de son dossier, tandis que ses soutiens dénoncent ce qu’ils considèrent comme une détention abusive.