Des journalistes vêtus des tee-shirts rouges sur lesquels on peut lire « Presse en danger !! Ça suffit doyna », ont montré leur mécontentement lundi à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Dénonçant les situations précaires dans lesquelles ils travaillent, ils ont brandi des pancartes lors d’un sit-in devant le ministère de la Communication, sis à Dakar.
« Salaire décent », « Non aux violences faites aux médias », « Touche pas à mon métier». Tels sont les mots qui retentissaient lundi lors de ce rassemblement sous la présence de professionnels, syndicalistes et patrons de presse et des responsables d’associations comme l’Association nationale des caméramans de la presse sénégalaise (Ancps) et de la coordination des associations de presse (CAP).
Tous ont dénoncé à l’unanimité les injustices subies par des techniciens de l’information et de la communication.
Décrivant en effet la presse « d’incontournable, d’utile et de nécessaire», ces acteurs se sont indignés devant le fait qu’on veuille « mettre cette presse dans la corbeille ». Une chose qui, disent-ils n’accepteront pas.
« Si aujourd’hui certains se permettent de museler la presse, c’est parce que la presse est divisée et il faudrait travailler l’ensemble être solidaire pour être un afin de mieux faire face à toute sorte de menaces ou de difficultés », a affirmé Bamba Kassé, secrétaire général du Synpincs.
Une demande a été adressée aux autorités pour accompagner les acteurs de la presse en ligne afin qu’ils puissent faire normalement leur travail en informant en temps réel la population.
Avec Le soleil
