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JUGÉ POUR TENTATIVE DE MEURTRE, IL ÉCOPE DE 10 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE

La chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel (centre) a condamné l’accusé Médoune Ngom à 10 ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre sur Ibra Diouf à qui il devra verser la somme de 10 millions FCFA en guise de dommages et intérêts.
Médoune Ngom comparaissait vendredi devant la barre de la juridiction pour les faits de tentative d’assassinat.
La chambre criminelle n’a pas suivi le substitut du procureur de la République, Mamadou Saïdou Diao, qui avait requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de l’accusé.
Elle a requalifié en tentative de meurtre les faits pour lesquels il était poursuivi.
Dans son réquisitoire, le parquet s’est évertué à démontrer qu’il y a eu tentative d’assassinat, invoquant des actes de nature à donner la mort précédés d’une préméditation.
La défense a fait valoir que les faits incriminés ne sont pas prémédités même si leur constance se reconnait via des actes matériels posés à travers un enregistrement vidéo.
Ibra Diouf avait été victime en 2020 en Argentine d’une agression physique par le biais d’un couteau de la part de Medoune Ngom, a rapporté Ibrahima Guèye, représentant la partie civile.
Selon ce dernier, tous des émigrés en Argentine au moment des faits, étaient en relation par le biais d’une tontine ayant permis l’achat d’un véhicule au Sénégal.
Quelques temps après l’acquisition de ce véhicule, des divergences sont nées entre les deux hommes pour la revente du véhicule qui se trouvait sous la responsabilité du prévenu.
Le jour du drame, Ibra Diouf et Médoune Ngom se sont rencontrés dans un marché à Buenos Aires où le dernier nommé lui a assené plusieurs coups de couteau sur différentes parties du corps.
Devant la barre du TGI, Médoune Ngom a argué n’avoir assené qu’un seul coup de couteau à son protagoniste dont les autres blessures ont été selon lui causées par sa chute.
Il a dit avoir agi ainsi en réaction aux multiples menaces de représailles proférées à son égard par son antagoniste.
Après les faits, il avait été arrêté, jugé et remis en liberté provisoire par les autorités judiciaires en Argentine.
Avec Aps
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