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Khouraïchi Thiam a entamé une tournée chez les familles religieuses où il prêche pour le dialogue et le consensus dans ces moments sensibles marqués par la pandémie de Covid-19

Khouraïchi Thiam a entamé une tournée chez les familles religieuses où il prêche pour le dialogue et le consensus dans ces moments sensibles marqués par la pandémie de Covid-19, les manifestations politiques, entre autres.

Il ne veut sans doute pas se prononcer clairement sur cette affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, mais Khouraïchi Thiam préfère appeler tous à la responsabilité. «A l’heure où le monde entier fait face à un ennemi commun, le Covid-19, au Sénégal, nous avons le temps de jouer aux pyromanes avec la démocratie et la paix», a dit l’ancien ministre sous Wade qui a entamé depuis mercredi une tournée auprès des familles religieuses. Pourtant, souligne-t-il, «par la foi, le dialogue et l’attachement à notre conception, nous devons aboutir au consensus qui consolide notre unité nationale». Ces visites aux autorités religieuses sont pour Khouraïchi Thiam un «levier idéal» pour appeler pressement à l’union sacrée de toutes les forces vives de la Nation autour de «cet idéal commun reçu en héritage». «Ce n’est pas avec les armes, ni les agressions contre les personnes et les biens, ni les complots ni les pièges que la paix se construit», at-il indiqué avant d’inviter les jeunes et les Forces de sécurité à s ‘abstenir de l’usage de la force afin de préserver la paix au Sénégal. «Retrouvons notre sérénité et notre dignité de citoyen», intimé M. Thiam.
Le président de la formation politique les Forces nouvelles demande à la Nation sénégalaise «d’œuvre de toute sa force et avec un état d’esprit de dépassement» pour préserver la paix, la sécurité de tous en ce moment sensible de notre histoire. «Sensible du fait de l’actualité politique et de la multiplication des menaces qui guettent le Sénégal, y compris la pandémie de Covid-19 avec ses variantes britannique, sud-africain et brésilien», explique Khouraïchi Thiam dans une déclaration. Il s’y ajoute, selon l’ancien ministre, les menaces terroristes, l’augmentation de la fièvre jaune, la confirmation de la présence du virus Ebola, «le réveil de la rébellion en Casamance qui souligne un pari hasardeux sur le pourrissement de cette lutte longtemps au point mort qui se réveille au son des patriotes ». Pour lui, le sentiment anti-colon du fait de l’accaparement des ressources par des étrangers, la révolte grandissante de jeunes en chômage et les pères de famille désorientés par la rareté de la dépense quotidienne constituant «un cocktail de plus en plus explosif» .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec LeQuatidien

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