Les Forces de l’ordre ont appliqué avec un surplus de zèle, le mot d’ordre du préfet de Dakar Alioune Badara Samb, qui a brandi un arrêté pour interdire la manifestation des forces politiques, démocratiques et citoyennes regroupés au tour du Collectif dénommé « Noo Lank ». En effet, plus d’une vingtaine de manifestants a été arrêtée, avant même le démarrage de la marche, prévue à 15 heures. Les contestataires n’ont pas pu accéder à la Place de l’indépendance. Ils ont été traqués dans les coins et recoins du Centre-ville de la capitale sénégalaise. A 15 heures, toutes les routes qui mènent à la Place de l’Indépendance étaient bloquées. Certains membres du collectif qui ont décidé de défier les forces de l’ordre ont été dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes.
La presse brutalisée, et le commandant de la police du Plateau donne l’ordre de mâter les journalistes

A défaut de trouver des manifestants, les policiers s’abattent sur les journalistes. Ces derniers qui ne veulent pas se laisser pas faire, ont pris d’assaut la police centrale pour réclamer la libération immédiate et sans condition de leur confrère.Le sous préfet de Dakar Djiby Diallo sur les lieux pour faire le constat
Arrivé à 16 h30 sur les lieux, le sous préfet de Dakar a fait le tour du rond-point Sandaga avant de s’entretenir avec le commandant de la police de Plateau pour faire le point. Impossible de savoir ce qui s’est dit entre les deux hommes. L’homme fait ses déplacements, s’approche de ses collègues et échanges des coups de fil.