«La terre d’Israël pour le peuple d’Israël», lit une partie d’un slogan diffusé en hébreu sur le mur de la mosquée, une référence à une revendication biblique, historique et politique d’une région qui comprend la Cisjordanie.
Le ministre israélien Amir Peretz a condamné l’incident sur Twitter, appelant à traduire en justice «les criminels et les haineux» responsables de l’incendie dans la ville d’Al-Bireh. Il n’a pas mentionné explicitement les colons dans son tweet.
Un responsable des services d’urgence palestiniens a déclaré qu’une salle de bain de la mosquée Al-Bir et Al-Thsan avait été incendiée après que du liquide inflammable ait été versé à travers une fenêtre brisée avant l’aube.
Il a déclaré que les résidents vivant à proximité de la mosquée et les pompiers avaient éteint les flammes et que la zone de prière de la mosquée n’était pas endommagée.
Le ministère palestinien des Affaires religieuses et le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat ont accusé les colons juifs d’avoir mis le feu.
«C’est du racisme et de l’apartheid», a déclaré Erekat dans un communiqué.
Des slogans en hébreu similaires à celui peint à la bombe en noir à l’extérieur de la mosquée ont été utilisés lors d’attaques antérieures contre des propriétés palestiniennes que la police israélienne soupçonne d’avoir été menées par des ultranationalistes israéliens en Cisjordanie.
Israël s’est emparé de la Cisjordanie lors de la guerre du Moyen-Orient en 1967, et plus de 400 000 colons y vivent maintenant parmi quelque 3 millions de Palestiniens.
Les Palestiniens, qui cherchent un État en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est, affirment que les colonies – considérées par la plupart des nations comme illégales – rendent un futur pays non viable.
Avec Reuters