MOSCOU – La production russe de condensats de pétrole et de gaz est tombée à 39,7 millions de tonnes (9,39 millions de barils par jour) en mai, près de son objectif dans le cadre d’un accord avec le groupe OPEP +, a rapporté mardi l’agence de presse Interfax, citant des données du ministère de l’Energie.
Le chiffre est conforme aux données des sources, rapportées par Reuters lundi, et en baisse par rapport à 11,35 millions de barils par jour (b / j) en avril.
Dans le cadre de l’accord entre la Russie et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, un groupe connu sous le nom d’OPEP +, Moscou s’est engagée à réduire sa production d’environ 2,5 millions de b / j à 8,5 millions de b / j pour aider à soutenir les prix du pétrole. L’accord ne comprend pas la production de condensat de gaz, une huile légère.
La Russie produit généralement 700 000 à 800 000 b / j de condensats de gaz. Cela signifie qu’en excluant les condensats de gaz, la Russie a produit 8,59 à 8,69 millions de b / j de pétrole brut en mai.
Le ministère ne divulgue pas séparément la production de condensats de gaz sur une base mensuelle.
Interfax a également indiqué que les exportations de pétrole russe hors de l’ex-Union soviétique en mai ont atteint 17,36 millions de tonnes, soit 4,1 millions de bpj, en baisse de 14,2% d’une année sur l’autre.
L’OPEP + a accepté de réduire sa production combinée d’environ 10 millions de barils par jour, soit 10% de la production mondiale de pétrole, en mai et juin, avec un assouplissement ultérieur des réductions, pour lutter contre les retombées économiques de la pandémie de coronavirus.
L’OPEP + pourrait tenir une conférence en ligne dès jeudi pour discuter de sa politique, par rapport au calendrier initial de la semaine prochaine. Le groupe devrait discuter de l’extension des réductions de production à son rythme actuel.
Interfax a également déclaré que la production de gaz naturel de la Russie avait baissé de 9,2% en glissement annuel en janvier-mai pour atteindre 293,26 milliards de mètres cubes.