En Algérie l’opacité demeure après un mois d’absence d’Abdelmajid Tebboune.
Le flou persiste sur l’état de santé du président algérien quatre semaines après son transfert en Allemagne pour se faire soigner du coronavirus.
Cette incertitude n’est pas sans rappeler les hospitalisations à l’étranger d’Abdelaziz Bouteflika après son accident vasculaire cérébral en 2013.
Le président Abdelmajid Tebboune est censé promulguer la nouvelle Constitution après le référendum du 1er novembre et ratifier la Loi de Finances 2021.
Son absence pousse certaines voix à réclamer l’application de l’article 102 de la Loi fondamentale afin de déclencher une crise constitutionnelle.
« L’Article 102 facilite bien les choses dans la mesure où le constat de vacance de pouvoir se fait en deux temps: l’état d’empêchement temporaire (du président), d’une durée maximale de 45 jours, puis sa démission de plein droit au-delà de cette durée « , explique le politologue Mohamed Hennad.
Dans ce cas, le président du Sénat, Salah Goudjil, devrait assurer l’intérim en attendant l’élection d’un nouveau chef d’État.