BAKOU / EREVAN – Les affrontements dans la région du Haut-Karabakh ont tué quatre militaires azéris ces dernières semaines, a déclaré dimanche le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans le premier rapport faisant état de victimes depuis un accord de cessez-le-feu négocié par la Russie.
Par ailleurs, les autorités arméniennes ont déclaré que six de leurs militaires avaient été blessés dans ce qu’ils ont décrit comme une offensive militaire azérie qui a eu lieu samedi.
Le gouvernement de Bakou a déclaré que les affrontements, qui ont également fait blesser deux militaires azéris, avaient eu lieu dans une zone qui était tombée sous son contrôle à la fin des combats le 10 novembre et que le territoire du Haut-Karabakh auparavant contrôlé par des Arméniens de souche avait été remis à l’Azerbaïdjan. .
Il a déclaré que l’opération militaire de vendredi et samedi visait à détruire ou à chasser les forces ennemies responsables des attaques meurtrières contre des militaires azéris.
Erevan a déclaré que les forces arméniennes avaient repoussé les tentatives d’intrusion dans des territoires censés rester sous le contrôle du gouvernement de la province rebelle, à savoir les villages de Hin Tagher et de Khtsaberd.
«Les provocations de l’Azerbaïdjan se sont poursuivies aujourd’hui en direction des villages de Mets Shen et Hin Shen dans la région de Hadrut», a déclaré le ministère des Affaires étrangères de l’Arménie dans un communiqué.
Dans une autre déclaration, le ministère de la Défense arménien a déclaré: «des négociations entre les militaires arméniens, russes et azerbaïdjanais sont en cours pour résoudre la situation à Hadrout et assurer le retour des parties à leurs anciennes positions».
Les soldats de la paix russes déployés dans la zone de conflit n’ont signalé aucun affrontement majeur, mais ont déclaré ce week-end qu’il y avait eu une violation du cessez-le-feu.
Le Service de sécurité de l’État de l’Azerbaïdjan a déclaré que «les accusations sans fondement contre la partie azérie et les soldats de la paix russes par certains dirigeants et médias arméniens» étaient inacceptables.
Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré que les forces russes n’étaient pas déployées dans la zone où les affrontements ont éclaté.
Avec Reuters