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Le Front “Touche pas à ma constitution” du Togo Soutient Guy Marius Sagna Menacé de Destitution au Parlement de la CEDEAO

Le Front “Touche pas à ma constitution” du Togo, regroupant plus de vingt organisations, a exprimé son soutien au député sénégalais Guy Marius Sagna, menacé par une pétition de destitution au Parlement de la CEDEAO. Ce projet de destitution est initié par un député togolais, ce que le Front condamne fermement.

Le communiqué du 24 juillet 2024 souligne que Monsieur Sagna défend les intérêts des peuples de la Communauté, en particulier ceux du Togo, et que son engagement au sein du Parlement de la CEDEAO reflète les préoccupations des citoyens. Lors de la première session ordinaire de l’année 2024, tenue du 1er au 24 juillet, Monsieur Sagna a dénoncé les dérives des chefs d’État et de gouvernement, les accusant de se comporter comme dans un syndicat, ce qui a suscité des réactions hostiles parmi ses collègues.

Le Front considère que les actions de Guy Marius Sagna prolongent les positions exprimées par le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye lors du 65ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. Le président Faye avait insisté sur la nécessité de respecter l’ordre constitutionnel et républicain pour renforcer la confiance entre les peuples et leurs dirigeants, soulignant que les révisions constitutionnelles à des fins électoralistes provoquent des contestations déstabilisatrices.

En soutenant le député Sagna, le Front « Touche pas à ma constitution » encourage les autorités sénégalaises à poursuivre leurs efforts en faveur de la CEDEAO des peuples. Ce soutien est réaffirmé par des organisations comme ASVITTO, CODITOGO, DMP, et d’autres membres du Front.

Appel du Mouvement Freedom Togo à la CEDEAO

Par ailleurs, le Mouvement de Libération Nationale (MLN) Freedom Togo a publié un communiqué le 22 juillet 2024, déplorant les excès verbaux au Parlement de la CEDEAO. Le MLN salue les efforts de certains parlementaires visant à améliorer le débat parlementaire, malgré les défis posés par des collègues en conflit d’intérêts, qui empêchent un débat rationnel et constructif.

Le MLN critique particulièrement la présidente et la deuxième vice-présidente du Parlement pour leur gestion des débats, qu’il juge scandaleuse. Ces incidents, selon le MLN, nuisent à la crédibilité de la CEDEAO et transforment le Parlement en un lieu de désordre.

Pour restaurer la confiance dans la CEDEAO, le MLN appelle les chefs d’État et de gouvernement à faire preuve d’éthique dans le choix des représentants des États au sein des institutions communautaires, en évitant les personnalités en conflit d’intérêts.

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