Dans une déclaration controversée, le président gambien Adama Barrow a affirmé qu’il resterait en fonction jusqu’au décès de son principal opposant, Ousainou Darboe. Selon Barrow, il considère que c’est un « contrat » qu’il a signé, insinuant que sa présidence ne prendrait fin qu’après la mort de Darboe et la participation aux funérailles de ce dernier.
Cette déclaration a suscité une vague de réactions, allant de la surprise à l’indignation. Les critiques soulignent que cette position va à l’encontre des principes démocratiques et du respect des institutions. Les observateurs politiques s’inquiètent également des implications pour la stabilité politique et la démocratie en Gambie.
Ousainou Darboe, figure de proue de l’opposition gambienne, a longtemps été en désaccord avec Barrow sur plusieurs questions politiques et économiques. La déclaration de Barrow est perçue par certains comme une tentative de prolonger son pouvoir de manière autoritaire, ce qui pourrait aggraver les tensions politiques dans le pays.
Le gouvernement gambien n’a pas encore réagi officiellement à cette déclaration, mais elle est susceptible de renforcer les appels à des réformes politiques et à une transition plus transparente du pouvoir. Les citoyens et les acteurs internationaux surveilleront de près les développements futurs pour évaluer l’impact de cette position sur la gouvernance en Gambie.