GENÈVE – Le procès saoudien sur le meurtre du critique Jamal Khashoggi a manqué de transparence et n’a pas réussi à attribuer la responsabilité du crime, a déclaré mardi le bureau des droits de l’homme de l’ONU.
Un tribunal saoudien a emprisonné lundi huit personnes entre sept et 20 ans pour le meurtre en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, ont rapporté les médias d’État, quatre mois après que sa famille ait pardonné à ses meurtriers et permis l’annulation de la peine de mort.
Le porte-parole de l’ONU, Rupert Colville, notant que les Nations Unies s’opposent à la peine de mort, a déclaré lors d’un briefing à Genève: « C’est un cas où il n’y a pas eu de transparence adéquate dans le processus de justice, les responsables devraient être poursuivis et condamnés à des peines proportionnelles au crime. »
«Il y a toute une question de transparence et de responsabilité dans cette affaire», a-t-il déclaré.
Avec Reuters