Le roi, qui dirige le plus grand exportateur de pétrole au monde et proche allié des États-Unis depuis 2015, est soumis à des contrôles médicaux, a ajouté l’agence, sans donner de détails.
Après la nouvelle, le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi a reporté une visite prévue en Arabie saoudite, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud.
Le roi Salman, gardien des sites les plus sacrés de l’islam, a passé plus de 2 ans et demi en tant que prince héritier saoudien et vice-premier ministre de juin 2012 avant de devenir roi. Il a également été gouverneur de la région de Riyad pendant plus de 50 ans.
Le souverain de facto et le plus proche du trône est le prince héritier, Mohammed bin Salman, largement appelé MbS, qui a lancé des réformes pour transformer l’économie du royaume et mettre fin à sa « dépendance » au pétrole.
Le prince de 34 ans, qui est populaire parmi de nombreux jeunes Saoudiens, a été salué dans son pays pour avoir assoupli les restrictions sociales dans le royaume musulman conservateur, donnant plus de droits aux femmes et s’engageant à diversifier l’économie.
Pour les partisans du roi, cette audace à la maison et à l’étranger était un changement bienvenu après des décennies de prudence, de stagnation et de tergiversations.
Mais le contrôle étatique des médias et la répression de la dissidence dans le royaume rendent difficile l’évaluation de l’étendue de l’enthousiasme national.
Les réformes du prince héritier se sont accompagnées d’une purge des principaux membres de la famille royale et des hommes d’affaires pour corruption et d’une guerre coûteuse au Yémen, qui ont tous déconcerté certains alliés et investisseurs occidentaux.
Son prestige a également subi un coup dur après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 aux mains de personnels de sécurité saoudiens considérés comme proches de lui.
Avec Reuters