Le Parti pour la liberté (PVV) a présenté, cette semaine, son programme électoral pour les élections de mars 2021 devant permettre d’élire les 150 représentants de la 38e législature de la Chambre basse, pour un mandat de quatre ans.
Dans ce sens, la formation politique d’extrême-droite a présenté plusieurs nouveautés à son programme anti-migration et anti-islam. Le parti dirigé par Geert Wilders veut établir un ministère de l’immigration, de la rémigration et de la désislamisation, prônant la fin de l’asile et la détention et optant pour l’expulsion de migrants irréguliers des Pays-Bas .
Selon le journal néerlandais Trouw, le programme électoral du parti de l’opposition se concentre principalement sur les mesures pour «sauvegarder la culture, le mode de vie et les valeurs fondamentales» des Pays-Bas. La formation politique estime aussi que «les terroristes de rue, les migrants, souvent les Marocains, les terrorisent les Néerlandais».
Le parti s’en prend également à l’islam, dénonçant «la destruction politiquement correcte de la propre identité» du pays. De plus, le PVV appelle à ce que les écoles, non seulement hissent le drapeau néerlandais tous les jours, mais accordent également une grande attention aux «libertés occidentales acquises» en classe, rapporte le journal.
A rappeler qu’en septembre 2020, la Cour d’appel a confirmé la condamnation de Geert Wilders pour avoir insulté des Marocains lors d’un rassemblement électoral en 2014. Le tribunal a cependant annulé la condamnation de l’homme politique pour l’incitation à la haine en préférant ne pas infliger de peine au leader extrême-droite. Quelques jours plus tard, le responsable politique a profité d’une séance à la Chambre basse pour affirmer que «les Néerlandais sont victimes de discrimination aux Pays-Bas car ils seraient maltraités, volés et attaqués par des Marocains à grande échelle».
Avec Yabiladi