Après l’annulation de la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février, suite à une intervention du Conseil constitutionnel, le Collectif des candidats à l’élection présidentielle pour l’année 2024 a émis une demande urgente pour que le scrutin se tienne avant le 2 avril.
Cette volte-face du Conseil constitutionnel a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Alors que certains ont salué cette décision comme un rétablissement de l’ordre constitutionnel et de l’indépendance institutionnelle, d’autres ont exprimé des inquiétudes quant à son impact sur la préparation et la crédibilité du processus électoral.
Dans une déclaration collective, les candidats à la présidence ont souligné l’urgence de fixer une nouvelle date pour les élections présidentielles afin de garantir la stabilité politique et la légitimité du prochain gouvernement. Ils ont mis en avant l’importance cruciale de respecter les principes démocratiques fondamentaux et les délais constitutionnels pour assurer un processus électoral transparent et équitable.
Le Collectif a également exprimé sa volonté de coopérer avec toutes les parties prenantes pour convenir d’une nouvelle date qui permettrait une transition pacifique vers le prochain mandat présidentiel. Ils ont insisté sur la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif pour garantir la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.
En demandant la tenue des élections avant le 2 avril, le Collectif des candidats présidentiels met en avant l’importance de respecter les principes constitutionnels et démocratiques pour assurer la stabilité et la prospérité du Sénégal dans les années à venir.
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